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Lettre du 24 Septembre 2006, r�dig�e par M. Pinson Yves le Secr�taire National de l'A.C.P.F.
Pour tous les membres de l�Association des Capitaines de P�che il �tait un ami tr�s cher � nous tous, il for�ait l�admiration dans tous les combats pour les jeunes Capitaines de P�che. Il restera dans notre m�moire, apr�s avoir pass� plus de 23 ans au Bureau de l�A.C.P.F. un exemple pour nous tous de continuer les objectifs fix�s avec la m�me d�termination, de croire en l�avenir de la p�che. Je cite ici l�article de Philippe Urvois , Journaliste du journal � Le Marin � que je remercie de son amiti�. Jean Paul George, : un scientifique au service des p�cheurs ; technologiste des p�ches � l�Ifremer, La recherche, la vulgarisation, la transmission des connaissances : on fait ce m�tier par passion et cela a �t� mon cas jusqu�au bout. � Jean-Paul George r�sumait ainsi 20 ann�es pass�es � la station Ifremer de Lorient, en qualit� d�ing�nieur technologiste des p�ches. C��tait en juin 2002. Il venait de prendre sa retraite et de recevoir le M�rite Maritime, pour l�ensemble de sa carri�re. Jean-Paul est d�c�d� � Lorient, des suites d�une longue maladie contre laquelle il s�est battu lucidement et courageusement. La science n�a, cette fois, pas fait de miracle. Jean- Paul est parti apr�s un parcours exceptionnel. Mousse � 15 ans, patron � 24 ans, il est toujours rest� solidaire du monde de la p�che. � Au fond, on est p�cheur et on le reste, disait- il, �voquant au passage des racines groisillonnes. Je me d�finis plus comme un ancien marin que comme un scientifique. � L�univers de la science, il l�avait d�couvert en 1969, � l�occasion d�un embarquement sur le Louis Caubri�re. Un p�che arri�re effectuant une campagne d��valuation des stocks dans le Golfe de Californie. Ce premier contact ne lui fit pourtant pas renoncer � la p�che. En juin 1971, il obtint m�me son dipl�me de capitaine de p�che, � Saint-Malo (1), avant d�entrer � la FAO (agence sp�cialis�e des Nations Unies) pour introduire, en Tunisie, le chalutage � grande ouverture et le chalut � crevette. Ce fut le d�but d�une s�rie de missions d�expertise qui le men�rent au Maroc, en Alg�rie, en �gypte, � Cuba, au Sri Lanka ou au S�n�gal. De ces 14 ann�es de travail au service des autres, il retirait un constat et une le�on : � Je suis entr� tiers-mondiste � la FAO et j�en suis sorti r�aliste � ; � L�Europe peut recevoir de ces pays autant qu�elle peut leur apporter. � Jean-Paul avait le sens de la formule et de l��change. Sa carri�re rebondit en septembre 1985. Au salon de la p�che de Nantes, il rencontra un ancien coll�gue de la FAO, Claude Nedelec qui l�embaucha dans son nouveau d�partement de technologie des p�ches � l�Ifremer. Il n�eut pas � le regretter. � Jean-Paul �tait rigoureux, honn�te. Un compagnon pr�cieux sur le plan professionnel, un homme �patant sur le plan personnel�. � C��tait le savoir et l�exp�rience, se souvient un autre de ses coll�gues, Pierre-Yves Dremi�res. P�cheur et scientifique, il faisait r�f�rence. � C�est sans doute pour cela qu�on lui confia aussi l�expertise du train de p�che du Bugaled Breizh, alors qu�il �tait d�j� en retraite. Jean-Paul �tait une � pointure �. Lo�c Antoine, directeur adjoint du centre Ifremer de Brest le confirme. � Il avait d�j� acquis une stature internationale avant d�entrer � l�Ifremer. Son recrutement � �t� une chance pour l�Institut car sa contribution va au del� du petit monde des scientifiques fran�ais. � On lui doit notamment, avec Pierre-Yves Dremi�res, la mise au point du filet maillant d�rivant � thon. Jean-Paul avait transf�r� cette technique de pays en voie de d�veloppement. Un succ�s imm�diat suivi par celui du p�lagique � thon. Une premi�re mondiale. Ironie, il est parti en retraite l�ann�e ou le filet �tait interdit. � C��tait pourtant une belle id�e, mais les politiques n�ont pas �t� � la hauteur �, d�plorait-il. Jean-Paul avait son franc-parler et regardait d�un �il critique l��volution du monde. Il regrettait que sa sp�cialit� ne soit pas assez reconnue, face aux biologistes. Deux domaines, o� il estimait que la France � restait politiquement � la tra�ne des Anglo-saxons, alors qu�elle pouvait occuper le premier rang �. Il souhaitait un r��quilibrage en faveur des pays du Sud, qui pr�nent une gestion des p�ches plus sociale. � Les raisonnements brillants mais abstraits priment parfois sur le bon sens , regrettait- il. Casser du bateau et geler la construction ne sont pas des solutions acceptables. � Jean-Paul n�a jamais oubli� que la science devait rester au service de ceux qui vivent de la mer. C��tait, avant tout, un homme de c�ur qui a su tisser des passerelles entre la p�che et la science. C�est ce que pr�conise aujourd�hui le gouvernement et qu�il avait fait avant l�heure� Jean-Paul, tu vas d�cidemment nous manquer. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Lettre du 1� Juillet 2006, r�dig�e par M. Pinson Yves le Secr�taire National de l'A.C.P.F. Lire le Compte rendu de l'A.G dans la rubrique " Assembl�e G�n�rale" UN LIVRE SUR LE MONDE DE LA P�CHE Mon ami,et adh�rent de l'A.C.P.F. Monsieur MORNET Roland, Capitaine de P�che � la retraite � la Rochelle. " Cette dix huiti�me publication de Paroles de Rochelais a une saveur particuli�re. Pas seulement faite d'odeurs de poissons, d'iode ou de grand large mais, parce que pour la premi�re fois nous assemblons ici t�moignages oraux et textes �crits" " Il y a les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer" Ces hommes vivant hors du temps, loin de tout, au rythme de la houle, du poisson et des chaluts d�chir�s quand leurs �pouses sont confront�es, seules, � l'angoisse et aux r�alit�s quotidiennes. De ces vies singuli�res, ce livre ne pouvait �tre que singulier. La p�che, une page d'histoire pour la Rochelle. Pour Paroles de Rochelais des pages et des pages d'Histoires. Mus�e Maritime, France 1 - Bassin des Chalutiers - La Rochelle 10 rue de Montr�al 17 000 La Rochelle, T�l.: 05 46 67 99 61 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- FORMATION : COURS DE CAPITAINE DE P�CHE � E.N.M.M. DE NANTES. L'E.N.M.M. de Nantes assurera, pendant l'ann�e scolaire 2006 / 2007, la formation de Capitaine de P�che, compl�t�e par la formation conduisant � la d�livrance du dipl�me d'Officier Chef de Quart Passerelle. Les conditions d'entr�e en formation sont les suivantes : �tre titulaire du Brevet de Lieutenant de P�che. Avoir effectue 48 mois de navigation � la p�che, dont 24 mois dans l'une des fonctions de Lieutenant, Second, Patron, ou Capitaine. Date limite d'inscription : le 25 Septembre pour les candidats titulaires du C.G.O. Le 7 Septembre 2006 pour les non titulaires. Renseignements : 02 40 71 01 80. L'A.C.P.F. recommande vivement aux futurs candidats de s'inscrire � Nantes, afin d'avoir une v�ritable passerelle vers le Commerce. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Lettre du 1� Mars 2006, r�dig�e par M. Pinson Yves le Secr�taire National de l'A.C.P.F. INFO pour les adh�rents de l'A.C.P.F. L'Assembl�e G�n�rale de l'A.C.P.F. a �t� repouss�e au mois de Juin 2006 pour des raisons exceptionnelles, la date et le lieu reste � d�finir. Hommage de l'A.C.P.F. aux cinq marins disparus dans le naufrage du "Klein Familie" � Cherbourg, le 5 janvier 2006. Les syndicats des marins, les Enseignants des Lyc�es Maritimes, les �lus de la p�che, tous pointent du doigt les responsabilit�s des pavillons de complaisance Pour tous, il faut r�agir rapidement en aidant et en renfor�ant les conditions de s�curit� des marins. L'ACPF, dans une lettre du 4 Avril 2005, avait fait part du souhait d'�tre associ�e aux r�flexions relatives � la s�curit� des p�cheurs. Apr�s le drame, nous avons re�u du Ministre de l'Agriculture et de la P�che , Monsieur BUSSEREAU une lettre nous invitant aux travaux sur la s�curit� des marins. Je le cite: La participation de votre association aux travaux sur la s�curit� des navires et des p�cheurs me parait tout a fait de nature � enrichir les r�flexions engag�es sur l'am�lioration de la s�curit� du travail � bord, sur la r�duction des risques de collision en mer et, de mani�re plus g�n�rale, sur les conditions d'exploitation du flotteur et des engins de p�che en lien avec la stabilit�. Les travaux du plan d'avenir pour la p�che (PAP) que j'ai lanc�s en octobre dernier � Nantes, comportent un atelier relatif � l'attractivit� du m�tier et � l'am�lioration de la s�curit�. Aussi je vous propose d'y participer. Le Directeur des p�ches maritimes et de l'aquaculture vous fera part du calendrier des r�unions. Je vous prie de croire, Monsieur le Secr�taire National, � l'expression de mes sentiments les meilleurs. Monsieur Dominique BUSSEREAU L'�tat des lieux des Capitaines de P�che en poste dans les Lyc�es Professionnels Maritimes, incidences de la loi du 25 juillet 2005. Sur le sujet, nous �voquons les inqui�tudes de certains contractuels en poste dans les LPM qui auraient cumul� des contrats �quipement + Agriculture et qui de ce fait n'entreraient pas dans le champ de la loi du 25 juillet 2005 et de la circulaire du 14 d�cembre 2005 visant � transformer automatiquement les CDD en CDI apr�s 6 ans de contrat,puisque la continuit� du contrat �voqu� dans la loi pourrait �tre oppos�e au motif qu'il y a eu plusieurs employeurs Une r�ponse rassurante de Monsieur ILLONNET s'est engag� � faire expertiser cette question , en admettant qu'on peut plaider qu'il y a eu qu'un "basculement de gestion" entre le minist�re de l'�quipement et le minist�re de l'Agriculture et donc que l'employeur est le m�me !
�tat des lieux de la r�forme des formations � la p�che (Info de la DAMGM) La r�forme des formations initiale et
continue � la p�che, lanc�e en 2003 et qui sera achev�e � la
fin de l'ann�e, a d�j� conduit � la mise en �uvre de nombreuses mesures. La fili�re p�che, compl�t�e et
articul�e avec les cursus du commerce, est aujourd'hui ouverte
�
des publics diversifi�s, dot�e de passerelles vers les autres secteurs
maritimes et enrichis
d'un enseignement en voie de compl�te modularisation. Il y a ainsi une seule fili�re de
formation des m�caniciens, commune � la p�che, au commerce et
� la plaisance professionnelle. La promotion sociale, traditionnelle �
la p�che, est renforc�e
par l'attribution de pr�rogatives de navigation au commerce. Le
brevet de capitaine de
p�che, par exemple, qui permet d'obtenir le brevet de capitaine 500, rend
possible, depuis septembre 2005, l'attribution du brevet de chef de quart
passerelle du commerce moyennant une
formation compl�mentaire et des conditions de navigation. Deux baccalaur�ats professionnels,
l'un de m�canicien et l'autre de conduite et de gestion d'entreprises
maritimes, communs aux � la p�che et au commerce, ont �t� mis en place � la
rentr�e
2005 : ils ont pour effets d'�largir la base de recrutement des formations
initiales, d'en �lever
le niveau et de renforcer l'attrait de la fili�re. Ces bacs pros servent de
base � une r�forme en profondeur des autres formations de la fili�re p�che qui
sera men�e tout au long de l'ann�e 2006. La d�finition compl�te des brevets
de la fili�re p�che sera effective avec la publication imminente
d'un d�cret (le � d�cret P�che �). La coh�rence des formations, avec l'�mergence
des baccalaur�ats professionnels maritimes, n�cessite que les r�f�rentiels
des BEP maritimes soient revus. Ces formations permettront d'acc�der aux
brevets de capitaine sur les navires de jauge inf�rieure � 200, au certificat
de capacit� ou encore au brevet de m�canicien 750 kW. Les horaires devraient
�tre r�duits aux environs de 30 heures (au lieu des 35 actuelles) afin
d'am�liorer l'ara activit� de ces fili�res. La
d�finition d'un tronc commun de formation facilitera l'organisation et
l'efficacit� des moyens.
Cette mesure a �t� approuv�e par le comit� sp�cialis� de la formation
professionnelle maritime
(CSFPM). Les r�f�rentiels de formation
continue, en grande partie align�s sur ceux du commerce et des baccalaur�ats
professionnels, seront rendus modulaires pour pouvoir �tre pleinement compatibles
avec la validation des acquis de l'exp�rience. Ils int�greront les
modules de formations
� la s�curit�, issus
des bacs pros. A cet effet, le centre d'entra�nement � la
survie (CESAME) � Saint Malo mettra en place en place
au d�but de l'ann�e 2006 un groupe de travail, compos� de professeurs des lyc�es,
charg� de concevoir les s�quences et les ressources p�dagogiques des
modules relatifs � la s�curit�. Une premi�re formation de formateurs est pr�vue
du 9 au 13 octobre 2006 afin de rendre
effective l'int�gration de ce socle commun d'enseignement de la s�curit� dans
toutes les formations, initiales ou continues. Une seconde formation de
formateurs est pr�vue en 2007. Un centre de ressources p�dagogiques
maritime, indispensable � l'�volution des pratiques p�dagogiques,
fera l'objet en 2006 d'une �tude d'opportunit�, suivi de la mise en place
d'une version
initiale. L'objectif est de mettre � la disposition de tous les acteurs de la
formation Un brevet de collaborateur de chef
d'entreprise artisanale maritime (BCCEAM), s'adressant aux
conjoints des artisans p�cheurs, est en cours de cr�ation. Ce nouveau
dispositif sera r�glement� au cours du premier semestre 2006. Le titre de
formation sera cr�� par le d�cret P�che en cours de signature, le r�f�rentiel de formation est en cours
d'�laboration avec les diff�rents partenaires et la formation en sera organis�e
par arr�t�. Ce nouveau brevet fera l'objet d'un enregistrement au r�pertoire
national des certifications professionnelles au niveau IV. La formation des conjoints
de chef d'entreprise fait ainsi son entr�e dans le champ de
l'enseignement professionnelle maritime. L'ensemble des quatre mesures pr�sent�es
ci-dessus est int�gr� dans un projet de programme
europ�en, EQUAL D�fis P�che, dont la direction des affaires maritimes est partenaire. Le d�veloppement de l'apprentissage
et de la formation en alternance, relanc� avec le soutien
des professionnels, permettra � ceux-ci de s'impliquer directement dans la
formation et
l'insertion des jeunes. Dans un contexte de difficult�s r�currentes de
financement de la formation
professionnelle, ces voies nouvelles permettront � la profession d'utiliser �
son propre
usage des fonds jusqu'ici en grande partie revers�s � d'autres secteurs. Le d�cret
relatif aux �modalit�s d'application du contrat d'apprentissage aux entreprises
d'armement maritime � a �t� valid� par le Conseil d'�tat d�but janvier 2006 et
suit le circuit des signatures minist�rielles avant sa publication au journal officiel.
Il sera rapidement suivi de plusieurs arr�t�s d'application. En amont la mise en place de classes
pr�paratoires � l'apprentissage (CFA) permettra de faire conna�tre
les m�tiers de la mer � des jeunes de 14 � 16 ans et de les attirer vers les professions
maritimes, notamment de la p�che. La direction des affaires maritimes participe
� la
mise en place de CPA � l'�cole des formations maritimes du littoral vend�en
depuis la rentr�e scolaire de 2005, en collaboration avec le centre de
formation des apprentis de la chambre des m�tiers de Vend�e (ESFORA). D�s l'entr�e en application de la
loi du 4 mai 2004 relative � la formation professionnelle tout au long de la
vie, le contrat de professionnalisation a �t� rendu applicable aux
marins de la p�che
et du commerce. Afin de donner tout son sens � cette �volution, les titres
professionnels maritimes ont �t� dans leur grande majorit� inscrits au r�pertoire
national des certifications professionnelles (RNCP).
Les
nouveaux titres et ceux qui n'ont pas encore �t� retenus, font l'objet d'une nouvelle pr�sentation �
la commission nationale des certifications professionnelles. Les membres du groupe de travail charg� de
la r�forme des fili�res p�che et les partenaires sociaux en CSFPM comme en CNE
soutiennent fermement la cr�ation d'un nouveau titre de commandement
de 1er niveau, assorti d'une formation simplifi�e (2 mois) et tourn�e vers la s�curit�.
Exp�riment� � ____________________________________________________________________________________________ Lettre du 1�Novembre 2005, R�dig�e par Pinson Yves le Secr�taire National de l'ACPF INFO LE 13 / 14 / 15 Janvier 2006 aura lieu � MINIAC MORVAN 15 Kms au Sud de Saint Malo une exposition sur les Terre Neuvas, plus de 400 documents suivi de projections de films des ann�es 1930 et 1950 � 1955 films tourn�s par des professionnels. ( le samedi est la principale journ�e) Adh�rents ou amis de l'ACPF venez participer � cette exposition sur la m�moire des Terre Neuvas, vous remerciant d'avance Le Secr�taire National de l'ACPF Pinson Yves. SAUVONS
NOTRE G�ANT DES MERS LE � VICTOR PLEVEN � Auteur
du M�mo : Alain Guellaff �crivain
et cin�aste. Le
20 Juillet 2005, Ouest France �voquait dans ses pages la cr�ation � Saint
Malo d'un Mus�e d'Histoire maritime, 6000 � 10 000m� o� seraient pr�sent�s
les navires et les hommes, les grandes d�couvertes (Jacques Cartier...), la
guerre de course, le grand commerce (dont Terre Neuve), l'arch�ologie sous
marine ( Ce
serait le plus grand �quipement du genre dans l'Ouest, conclut l'auteur de
l'article. L'int�r�t
d'un tel projet est indubitable, Saint Malo doit tant � la mer, � ses marins,
� ses bateaux. Pour
t�moigner de son histoire maritime, Saint Malo dispose comme bateau d'une r�plique,
une belle et vivante r�plique, le Renard, Voil� tout. Les
circonstances ont fait qu'il n'a pas �t� possible de conserver ne serait ce
qu'un authentique t�moin du pass�, voilier de la guerre de course, trois-m�ts
du commerce, de Grande P�che, classique... �
quoi bon �piloguer sur les pourquoi et comment de ces actes manqu�s, il faut
le dire, un mal fran�ais, puisqu il reste un v�ritable acteur d'un m�tier
dont Saint Malo n'a pas � rougir, l'h�ritier de cinq cents ans d'�pop�e de Le
Victor Pleven est un grand et beau bateau. 90m tout de m�me. Il tient son nom
d'un homme qui fut mousse, embarqu� pour les Bancs, puis capitaine �
vingt-neuf ans, puis armateur malouin adroit et novateur. Victor Pleven mourra
en laissant les premiers traits de crayon du futur bateau qui portera son nom. A
l'automne 1971, un chalutier usine flambant neuf, unique en son genre, le
plus grand jamais lanc� au monde, rejoint son d�sormais port d'attache,
Saint‑Malo est grav� dans l'acier de sa coque. Pendant
plus de 20 ans, le Victor chalutera les Bancs, fera la fortune de son armement
et de ses �quipages qu'il ram�nera, � chaque fois, sains et saufs. D�but
1992, les eaux de Terre Neuve lui sont d�finitivement ferm�es, la morue a
disparu. Les
deux ann�es suivantes, il est r�arm� pour un nouveau m�tier en Ouest Norv�ge,
Ouest �cosse: le surimi. En
D�s
lors, le Victor Pleven vit une course contre la montre pour �viter la casse. Apr�s
des p�rip�ties dignes de son destin hors du commun, le Victor trouve un port
d'accueil, Lorient, o�, chaque �t�, 3000 personnes le visitent. Mais
aujourd'hui Lorient � d'autres choix � faire valoir et l'imposant Victor y est
devenu bien encombrant (Le T�l�gramme du 20 Octobre 2005). Pourquoi
ne reviendrait il pas � Saint Malo? Le
projet de Mus�e d'Histoire maritime malouine est un atout majeur pour l'avenir
de Saint Malo, le Victor Pleven pourrait en �tre bien davantage que le porte
drapeau. Du
temps de sa vie malouine, le Victor accueillait donc environ 3000 visiteurs par
jour, c'est la preuve, s'il en est, de l'int�r�t des estivants pour un
tourisme � diff�rent �. Mais
au del� de ce t�moignage du pass�, le bateau a des avantages dont l'aura de
sympathie qu'il d�gage n'est pas des moindres. Quelques
propositions: Il y a, � Saint Malo, une �cole Nationale de Comme
nous le pr�cisait Monsieur Paul Bedel, ex - Directeur de cette �cole et
aujourd'hui Inspecteur g�n�ral de I�Enseignement maritime � Paris, les �l�ves
malouins ne disposent pas de lieux appropri�s � leurs travaux pratiques. Si
la question des manoeuvres de sauvetage a �t� r�solue par l'installation
d'une station quai de Trichet, rien n'existe concernant les travaux pratiques
sur la machine. Tous
les bateaux de marine marchande ont des moteurs, les �l�ves ont besoin de
pratique, or le moteur principal, les annexes et la salle des machines du Victor
ont �t� entretenus toutes ces ann�es et pourraient �tre de pr�cieux outils
p�dagogiques. Il y a aussi l'usine, la timonerie et le pont pour
l'apprentissage du matelotage. Le
Victor est grand, une cohabitation est possible avec des visiteurs qui ne
pourraient qu'�tre int�ress�s de voir des �l�ves apprendre leur m�tier. L'accueil
des marins en escale est un mal r�current � Saint‑Malo. Hormis un
sympathique caf�, il n'y a aucun foyer pour leur offrir l'hospitalit�. Chaque
ann�e, le port enregistre 400 mouvements de bateaux de commerce et nul lieu
pour accueillir les gens de mer. Ce
constat est une nouvelle fois d�nonc�e dans le journal Ouest France du 19
octobre 2005 par Monsieur Emmanuel Godillon, pr�sident de l'association Marine
Amiti� Partage. L�
encore, le Victor dispose d'espaces assez vastes pour abriter un foyer du marin,
proposer un caf�, une adresse postale, un acc�s Internet, et pourquoi pas un
lit si besoin est. Quant
aux probl�mes de s�curit�, c'est une question d'organisation simple � r�soudre,
l'acc�s au Victor est des plus faciles � contr�ler. Et
quid d'h�berger des associations comme M�moire de Terre-neuvas qui ne sait o�
se r�unir, o� conserver les collections qu'elle pr�sente lors d'expositions
itin�rantes. Quid
d'am�nager une biblioth�que, une m�diath�que consacr�es � Quid
d'une salle de projection dans la cale grande comme la nef d'une cath�drale,
d'un lieu d'art vivant ou d'une salle de spectacle comme il n'en existe pas �
Saint Malo. Quid
de sensibiliser les �coliers, coll�giens, lyc�ens, les citoyens aux questions
de la gestion des ressources halieutiques, de la p�che artisanale qui est un
acteur vivace de l'�conomie malouine, de rencontrer des hommes du m�tier, de
simplement comprendre ce qu'il a fallu pour qu'on ait du poisson dans notre
assiette. Le
propos aura un autre impact � bord de l'impressionnant Victor. Quid
de nouvelles id�es qui ne manqueront pas d�merger... On
l'aura compris, loin d'�tre une g�ne, le Victor Pleven est bel et bien le
meilleur alli� du prochain Mus�e de l'Histoire maritime de Saint Malo. Et
s'il faut donner la main pour aider � son retour, ce ne seront pas les bonnes
volont�s qui manqueront � l'appel, nous le savons pour leur avoir d�j�
demand�. -
Pays Malouin
/ 1 article (jeudi) -
Radio
France Armorique / 1 ltw (vendredi) -
France
3 Bretagne / 1 sujet diffus� 2 fois (vendredi soir et samedi midi) Le
contenu de ces articles et reportages rappelle les diff�rentes p�rip�ties des
aventures du Victor et reprend les arguments du � MEMO � que
je vous ai envoy�. Par
cette � campagne de presse �
, nous voulions r�veiller les consciences Lorientaises et Malouines,
c'est fait, car c�t� "d�cideurs", il semble que le dossier du
Victor soit pass� au dessus de la pile. Avec
Madame Ren�e Brebel et son mari G�rard, voici ce que nous pouvons dire au
lendemain de cette � campagne de presse � et � propos du fait, que
nous consid�rons comme un �l�ment d�terminant pour la suite d'un � voyage �
qui promet d'�tre des plus p�rilleux, que le si�ge de votre association
soit A BORD du Victor. Le
Victor est � Lorient qui souhaite s'en d�barrasser au plus vite (on
parle du 31 d�cembre prochain!), Vous le savez, l'actuel propri�taire
du bateau, Cap L'Orient, la communaut� des communes du pays de Lorient, a d�cid�
d'am�nager l'ancienne base de Keroman en Acad�mie Tabarly, un centre vou� �
la course au large. J'ai
re�u de Monsieur Jean Yves Le Drian, ex - maire de Lorient, ex ministre de La
teneur de sa lettre montre qu'il prend la balle au rebond pour aider la cause
lorientaise. C�t�
Saint Malo, en r�ponse aux journalistes qui l'ont interrog�, Monsieur Ren�
Couanau, D�put�-maire, a fait dire par son secr�tariat qu'il ne se
manifesterait qu'apr�s avoir eu tous les �l�ments du dossier. Nous
interpr�tons cette non r�ponse comme un �l�ment positif. Pour
�tre complet sur les personnalit�s susceptibles d'avoir une influence utile
sur la suite, nous avons l'appui de Monsieur Charles Josselin, D�put�,
Conseiller G�n�ral des C�tes d'Armor, lui aussi ancien ministre de Apr�s
la parution des articles d'Ouest France et du Pays Malouin que j'�voquais plus
haut, on nous a demand�s si nous avions l'intention de cr�er une association
pour le retour du Victor Pleven � Saint Malo. Nous
ne le souhaitions d�j� pas avant d'entamer cette � campagne de
presse �, nous le souhaitons d'autant moins qu'aujourd'hui il existe
votre association, et non des moindres, que son si�ge est � bord, ce qui pour
nous est un atout majeur au succ�s de notre entreprise. En
effet, ce ne sont plus trois � doux dingues � amoureux d'un
vieux bateau qui expriment un caprice m�me si celui ci parait justifiable et
justifi�, c'est l'Association des Capitaines de P�che Fran�ais
dont le si�ge est en p�ril qui agit. � ce propos, il nous semble
vital pour la suite que vous exprimiez la volont� de CONSERVER
VOTRE SI�GE SOCIAL � BORD DU VICTOR PLEVEN, parce que, par
bonheur, cette information nous permet d'imaginer une nouvelle � campagne
de presse � dans environ un mois afin d'informer l'opinion publique de
I��volution de cette histoire et, par cons�quent, de nous rappeler � aux
bons soins des d�cideurs �. Aussi,
et avec votre consentement et celui des membres de votre association, nous
proposons donc de continuer nos actions pour votre entier b�n�fice. Car, comme
je vous le disais par t�l�phone, nous estimons que vous �tes beaucoup plus
qualifi�s que nous pour juger de telle ou telle d�cision concernant l'avenir
du Victor Pleven. Nous vous informerons donc de nos intentions futures (et ce
ne sont pas les id�es qui nous manquent). En
parall�le, et si vous le voulez bien, nous vous remercions de nous informer des
v�tres afin d'�viter toute �ventuelle maladresse. -
Madame Ren�e Brebel,
femme de terre-neuvas, qui, en son temps, avait pris, avec d'autres femmes de
terre-neuvas, la d�fense du Grand M�tier, et qui, en 1994, avait �crit �
Fran�ois Mitterrand, avec le succ�s que l'on sait puisque le Victor a �t�
sauv� de la casse. -
‑
Monsieur G�rard Brebel, son mari, ex chef baad�riste
� bord du Victor, aujourd'hui � la retraite et qui ne refuse jamais
l'invitation d'une �cole pour montrer ses films et parler du M�tier. -
‑
Et moi‑m�me, Alain Guellaff, �crivain cin�aste, qui a beaucoup
travaill� sur le sujet et embarqu� en 92 sur le Victor pour sa derni�re
campagne sur les bancs. ______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ Lettre du 4 Octobre 2005.de notre Ministre Monsieur Dominique PERBEN Ministre des Transports, de l'�quipement, du Tourisme et de la Mer. Suite a notre courrier du 2 Septembre 2005 et de notre �ditorial,nous donne l'assurance de r�pondre favorablement � nos souhaits sur les r�formes de notre Brevet. Copie de la lettre de notre MINISTRE Monsieur Dominique PERBEN R�PUBLIQUE FRAN�AISE Monsieur Yves PINSON
Dominique PERBEN Secr�taire National de l'Association des Capitaines de P�che Fran�ais 5, Le Pied Sablon 50840 FERMANVILLE ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ Lettre de l'A.C.P.F. sur la rentr�e scolaire du cours de CAPITAINE DE P�CHE � NANTES et CONCARNEAU Nous avons �labor� ce petit texte avec tous les membres du Bureau de l'A.C.P.F. pour la rent�e 2005 / 2006 Nous venons d�apprendre
qu�� la rentr�e 2005/2006 � l��cole Nationale de Nous nous �tonnons de cette situation, car l��cole de Nantes se disait pr�te � enseigner ce cours et dans le journal le MARIN du 17 juin 2005 l��cole de Concarneau proposait cette formation commerce pour la rentr�e 2005 aux candidats au brevet de Capitaine de P�che. Cette bonne nouvelle allait dans le sens des d�marches que nous effectuons au sein de notre association. Il n�en est rien, vous devinez notre d�ception et nous estimons que c�est graves pour les candidats. Le m�tier de Capitaine de P�che est un m�tier subtil ou il est tr�s difficile de r�ussir toute sa carri�re. A plus forte raison dans les ann�es qui vont suivrent avec la rar�faction des esp�ces de poissons, des mesures prises par Bruxelles, des armements en difficult�s. C�est pourquoi, nous insistons beaucoup pour que les Capitaines de P�che puissent se reconvertir au commerce. C��tait possible par le pass� (2001) pourquoi plus maintenant ? Nous
sommes conscients que ces d�cisions ne d�pendent pas uniquement des �coles et
nous aurions souhait� de la part des responsables des programmes dans les �coles
de Nous
�crivons au Ministre, � C�est � d�sesp�rer de nos responsables. Sentiments partag�s par l'ensemble de nos adh�rents. Votre Secr�taire National de l'A.C.P.F. M.Pinson Yves _______________________________________________________________________________________________________ Lettre Trimestrielle du mois de Juillet et Ao�t 2005 - Lettre r�dig�e par M.PINSON.Yves Nouveau cours de Capitaine de P�che � Nantes avec O.C.Q.P. Les croches et les arts tra�nants . (Ouvrage de notre Vice - Pr�sident : Monsieur Jean Paul George.) Fran�ois THERET Capitaine d'Honneur de l'ACPF � la commission des p�ches � Bruxelles Aux
futurs �l�ves au cours de capitaine de p�che Nouveau
cours � Nantes �
la rentr�e 2005 / 2006, l'�cole nationale de la
marine marchande de Nantes va � nouveau dispenser le cours de capitaine de p�che,
avec la fili�re commerce. Le r�tablissement de cette fili�re r�jouit
l'Association des capitaines de p�che dont le bureau a rencontr� les
responsables de l'�NMM de Nantes, le lundi 16 mai 2005. �
Le cours sera assur� d'octobre � juin selon les normes STCW 95, en 17 ou 18
modules auxquels sera int�gr�e une formation compl�mentaire pr�parant le
brevet d'officier chef de quart - passerelle (OCQP). L'�cole r�unit les moyens
humains et mat�riels pour ce type d'enseignement �, estiment les responsables
de l'association qui recommandent vivement aux �ventuels candidats de
s'inscrire sans tarder. S'il
r�ussit tous les modules, l'�l�ve sortira avec le dipl�me de capitaine de p�che,
le dipl�me d'OCQP sans limite de tonnage et le dipl�me de capitaine 500 UMS,
en passant en compl�ment le module � s�curit� des navires � passagers �,
d'une dur�e de 3 jours. Les modules r�ussis auront une validit� de 5 ans,
permettant ainsi au candidat qui a �chou� sur d'autres modules de les repasser
sans reprendre une scolarit� compl�te. �
Cela permettra aux capitaines de p�che de se recycler, si besoin est, au
commerce. Mais le but reste toujours d'avoir une �quivalence directe au di�pl�me
de capitaine 3000 UMS, sans avoir � effectuer un s�jour de 6 mois (12 modules)
� l'�NMM de Nantes. Ce qui est le cas aujourd'hui �, concluent les
responsables de l'Association. (1) �NMM de Nantes: 02 40 71 01 80. Copie de la lettre de l'ACPF, � Monsieur BUSSEREAU, Ministre de l'Agriculture et de la P�che Monsieur le Ministre, Le Secr�taire National de L'ACPF Monsieur PINSON Yves Les
croches et les arts tra�nants Cette r�ponse,
pleine de � bon sens �, am�ne cependant � r�fl�chir sur les
diff�rents accidents survenus ces derni�res ann�es sur des c�bles t�l�phoniques,
des �paves, des roches, etc. Le �
risque z�ro � ou de s�curit� absolue, ne peut exister en mer, milieu
hostile et dangereux, o� des �nergies consid�rables peuvent se d�velopper et
contre lesquelles l'homme est souvent impuissant. Le navire de
p�che est l'outil de travail utilis� par un �quipage qui doit bien en conna�tre
les limites et les risques, de fa�on � y travailler de mani�re s�re. Le patron et
ses hommes doivent pouvoir appr�cier la fa�on dont �volue la stabilit� de
leur bateau lorsqu'il est croch� et/ou que le pont se remplit d'eau, et/ou sous
l'influence d'une pont�e excessive. Pour cela,
il est n�cessaire que le patron de p�che puisse exploiter les documents
officiels � sa disposition avec une meilleure connaissance des diff�rents
param�tres et, de l�, �tre mieux inform� des risques de croches, ce qui
tendrait � �viter certains accidents ou � en limiter l'ampleur. Aussi, est -
il n�cessaire que le concepteur du bateau fournisse � l'utilisateur un mode
d'emploi pr�cisant le cadre dans lequel l'exploitation de son outil de travail
peut se faire en toute s�curit� et explicitant les manoeuvres qu'il convient
de ne pas faire et pourquoi. La r�glementation
nationale, qui fixe les normes sur un plan g�n�ral et, entre autres, sur la
stabilit� des navires, permet � l'Administration d'estimer le comportement du
bateau en cas de croche. Ces derni�res
d�cennies et, en particulier depuis 1983, ann�e du premier plan d'orientation
pluriannuel (POP) qui sera suivi par d'autres, la construction navale � p�che
� a subi un ralentissement tr�s significatif, ce qui a oblig� les armements
(industriel et artisanal) � adopter des strat�gies visant � utiliser les
navires existants, en adoptant les progr�s technologiques relatifs �: - un
remaniement des capacit�s op�rationnelles; - une
productivit� en augmentation; - une r�duction
des charges d'exploitation; - une am�lioration
de la qualit� des produits; - des
conditions de travail repens�es, tout en respectant les mesures de conservation
des stocks et de limitation de l'effort de p�che d�cid�es par l'Union europ�enne. Depuis
quelques ann�es, et surtout depuis la crise de 1993‑1994, le recrutement
des jeunes dans les �coles maritimes pose un s�rieux probl�me aux armements,
d'o� un d�ficit de marins qualifi�s; cela est d� � la sp�cificit� du m�tier
(difficile et exigeant) mais aussi � l'�volution des modes de vie � terre. Le
vieillissement de la flottille et la carence de la main‑d'oeuvre embarqu�e
jouent un r�le pr�pond�rant sur la s�curit� en g�n�ral, et � bord des
navires en particulier. Dans cet
ouvrage seront trait�s: . Chapitre 1: Donn�es
concernant la p�che maritime. � Chapitre
Il: Typologie des croches. � Chapitre
Ill: R�partition g�ographique des obstacles. � Chapitre
IV: Les engins de p�che. � Chapitre
V: Les navires. � Chapitre
VI: �quipement en relation avec les croches. ‑
Chapitre VII: Manoeuvres sur croche. Administrateur
g�n�ral (cr) des Affaires maritimes Pr�sident
de l'Institut maritime de pr�vention Et en
plus c'est un p�cheur, c'est � dire quelqu'un qui ne vit pas seulement sur la
surface. Il doit aussi tenir compte de ce qui se passe en dessous de cette
surface et aussi sur le fond. En outre, il doit s'int�resser aux ressources qui
y vivent et qui sont com�plexes � appr�hender dans un environne�ment en
constante �volution. Quand, en
plus, le capitaine de p�che dont on doit pr�facer l'ouvrage a consacr� un
grand bout de sa vie � rassembler une somme de connaissances sur la mani�re de
mieux pr�venir et de mieux g�rer un risque courant sur tous les navires de p�che
pratiquant les arts tra�nants, mais qui peut engendrer des situations particuli�rement
critiques, on ne peut que saluer la chose. Le
travail de Jean Paul George force le respect. Ce
respect est d� au r�sultat: un ouvrage pratique, pertinemment illustr�,
et qui peut servir � tous les professionnels des arts tra�nants, ceux qui
commencent � s'y int�resser alors qu'ils sont encore sur les bancs de nage des
canots des �coles d'apprentissage maritime, mais aussi les patrons chevronn�s
qui en sont � leur milli�me croche et qui voient ainsi th�oris� le savoir
qui est le leur et qu'ils ont aussi charge de transmettre aux leurs. Mais,
le plus passionnant dans le travail de notre capitaine de p�che, c'est la d�marche. Tout
commence par les interrogations de l'Ifremer devant la multiplication � partir
de 1997 des rapports du Bureau enqu�tes accidents/mer (BEA Mer) au sujet des
pertes totales engendr�es par des croches avec des navires de p�che pratiquant
les arts tra�nants. Certes,
il y avait eu avant bien d'autres rapports concernant des pertes totales, mais
c'est seulement apr�s la mise en place de leur syst�matisation et leur synth�se
dans les publications du BEA Mer que la n�cessit� s'est fait jour d'une pr�vention
sp�cifique des croches. Une �tude a �t� command�e � l'Ifremer associ� �
FIMP (Institut maritime de pr�vention) sur ce sujet en 1999. � Ifremer
le soin d'�tudier le comportement des engins de p�che en cas de croche et de
rassembler les moyens de conna�tre les points de croche. � l'IMP,
celui d'interroger un ensemble repr�sentatif de patrons sur leur comportement
face aux croches, plus ou moins s�v�res, rencontr�es quotidiennement dans
leur travail et auxquelles ils ont su faire face. L�architecte
de l'ensemble: Jean Paul George. Il ne s'agissait pas de th�orie concoct�e
en chambre. L'�tude se devait d'�tre, et a �t�, le reflet d'une r�alit� de
tous les jours. Restait � transformer le tout en un ouvrage accessible � tous. La chose est maintenant faite. Tous les professionnels de la mer peuvent s'en f�liciter. Remerciements de notre Vice Pr�sident M. Jean Paul George Je le cite :"l'auteur remercie les Capitaines, Patrons de P�che, et Officiers qui, lors des diff�rentes rencontres,ont donn� leur avis et partag� leur savoir sur cette partie d�licate de la manoeuvre des arts tra�nants. Il
adresse �galement ses remerciements � Yvon Le Roy
de l'institut Maritime de Pr�vension pour son aide pr�cieuse, � Fran�ois
Th�ret ( Capitaine d'Honneur de l'ACPF ) et G�rard Deschamps de
l'IFREMER Lorient pour leur soutien, sans oublier Nelly
Courtay des Editions de l'IFREMER pour
sa collaboration." _
____________________________________________________________________ Lettre
Trimestrielle de Janvier
- F�vrier . 2005. Aide
aux p�cheurs victimes du tsunami Site
Internet : www.peche-dev.org E-mail :
peche.dev@wanadoo.fr 1,
avenue de la Marne 56100
-Lorient T�l :
02.97.84.05.87 Fax :
02.97.64.64.32
Nous effectuons comme l�ann�e
derni�re notre Assembl�e G�n�rale � Lorient dans les locaux de l�Oc�anoth�que
de Pourquoi Lorient 2 ann�es de suite ? Cela tient � la pr�sence de nombreux Capitaines de P�che dans les d�partements du Finist�re et du Morbihan. Si nous voulons un maximum d�adh�rents � notre assembl�e g�n�rale, il est judicieux d�effectuer notre r�union annuelle dans un de ces d�partements. Cela n�est pas toujours au go�t de nos adh�rents �trangers aux d�partements bretons, mais comment atteindre le quorum lors de notre assembl�e si nous ne r�unissons pas le nombre d�adh�rents n�cessaires. Notre association rencontre deux diffilcult�es pour r�unir ses membres. - Nos adh�rents sont tr�s dispers�s (France et d�partements d�outre mer) - Le Marin par d�finition est bien souvent en mer donc absent et peut difficilement participer aux d�bats et travaux de notre association. Nous sommes oblig�s de constater que les armateurs nous contactent moins souvent que par le pass� pour recruter des capitaines. Cela est du � la conjoncture et aux probl�mes de la p�che. Notre site Internet : www.capitainedepeche.com
est un excellent outil de promotion pour le brevet
que nous d�fendons. L�ACPF craint qu�� l�avenir ce Registre International fasse t�che
d�huile et qu�un jour pour des motifs de rentabilit� (au
d�triment de la s�curit�), on
nous impose un RIF P�che. Comme les syndicats et autres associations maritimes, nous avons �t�
entendus, mais la partie n�est pas gagn�e et ce RIF verra probablement le
jour sous une autre forme que celle initialement pr�vue. Nous avons formul� la m�me demande aupr�s de monsieur le Chef du
bureau de l�emploi et de la formation maritime de la direction des Affaires
Maritimes et des Gens de Mer. Au cours d�une r�union au minist�re � Paris, o� nous avons �t�
invit�, nous avons appris que l��quivalence
Capitaine de P�che / Capitaine 3000 ums pose probl�me dans l�application de
STCW 95 (les initi�s comprendront). Apr�s lecture de ce document fort complexe, nous avons fait la
proposition suivante : Capitaine de P�che donne l��quivalence au brevet de Chef de Quart illimit�, puis apr�s 24 mois de navigation au commerce en qualit� de chef de quart, d�livrance du brevet de Capitaine 3000 ums. Nous attendons une r�ponse � une lettre en date du 20 juillet 2004. Nous demandons � participer aux travaux du groupe de travail ��
Fili�re P�che ��, la encore, pas
de r�ponse. Les Capitaines de P�che ne sont pas entendus. N�ont-ils pas leur
mot � donner dans la formation maritime P�che ? C�est � d�sesp�rer de Au d�but de l�ann�e 2004, nous avons appris avec stup�faction
que l��cole Nationale de Au sein du bureau de notre association les avis �taient partag�s quant
� savoir laquelle des deux �coles devait pr�parer le brevet de Capitaine de P�che. Actuellement les �l�ves Capitaine de P�che n�ont plus
l�opportunit� de pr�parer un brevet du commerce d�ou une certaine
frustration. Le cours de Capitaine de P�che ne fait plus le plein. 13 candidats
cette ann�e (25 / 30 les meilleures ann�es).
Il faut proposer aux jeunes des perspectives au commerce si l�on
souhaite continuer � former des Capitaines de P�che. R�ussir � la p�che
n�est pas facile, les futurs Capitaines souhaitent une porte de sortie. Notre nouveau pr�sident n�a pas manqu� de saluer le travail effectu�
par son pr�d�cesseur. A l�issue de cette assembl�e, les participants se sont retrouv�s
autour d�une bonne table, o� le d�bat est rest� ouvert dans une ambiance
conviviale. Copie du courrier � Monsieur AYMERIC
Monsieur
AYMERIC Michel
Directeur des Affaires Maritimes et des Gens de Mer
3 Place Fontenoy
75 007 PARIS 7
SP Monsieur
le Directeur,
La Direction des Affaires Maritime et des Gens
de Mer a comme projet de fermer le cours de Capitaines de P�che � la
prochaine rentr�e (2004/2005) � l��cole Nationale de la Marine Marchande (E.NM.M.)
de Nantes. Cette d�cision ne sera-t-elle que temporaire ? On
peut s��tonner de cette d�cision quand on sait que l��cole de Nantes
vient d�acqu�rir r�cemment, un simulateur � P�che �, mod�le de
haute technologie, au d�but de cette ann�e. D�centraliser
l�enseignement du cours de Capitaine de P�che � Concarneau, c�est � notre
avis, dans une certaine mesure, d�valoriser notre Brevet. Cet
objectif ne pourra �tre atteint que dans une �cole Nationale de la Marine
Marchande, avec un enseignement de qualit� adapt� aux exigences des modules
(simulateur et autres, surtout un savoir faire depuis plus de 30 ans,qui a
valoris� notre Brevet d�Officiers P�che sur les oc�ans par le monde). Nous
demeurons ouverts � toutes propositions constructives de votre part dans
l�int�r�t de tous. Nous souhaitons que l��cole Nationale de la Marine
Marchande de Nantes demeure la r�f�rence
de notre brevet. Veuillez
agr�er, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments distingu�s. "Je vous informe qu'un groupe de travail examinera la passerelle vers le commerce des Capitaines de P�che dans le courant du 1�semestre 2005 dans le respect de la convention STCW. Je ne manquerai pas de vous tenir inform� des suites de ce dossier que je sais particuli�rement sensible,au regard notamment des possibilit�s d'emplois qui en d�couleraient" L'ACPF, prend note,remerciant Monsieur ILLONNET d'examiner notre requ�te D�BAT SUR LA SECURITE MARITIME Monsieur PAUGAM Jean, membre du Bureau de l'ACPF �tait invit� � ce d�bat, il nous fait part de ses r�flexions dans son compte rendu. Sur invitation de Madame H�l�ne TANGUY, D�put� du Finist�re et en pr�sence de Monsieur Fran�ois GOULARD, Secr�taire d��tat aux Transports et � la Mer, j�ai particip� le 13 janvier � Ploun�our-Lanvern � un d�bat ayant pour th�me : La s�curit� maritime. Ces questions pertinentes ont �t� pos�es par le pr�sident du comit� r�gional de p�ches et des �levages marins de Bretagne. Personnellement, je suis pour l�utilisation du gyrophare qui est un signal distinctif qui attirerait nettement mieux l�attention des autres navires, mais attention, des feux scintillants jaunes pourraient �tre confondus avec ceux port�s par les sous-marins et les hydroglisseurs. Donc, ce ne pourrait �tre qu�un gyrophare ayant une couleur autre que celle d�j� utilis�e. L�emploi abusif du gyrophare (navire en route) ne r�glerait pas le probl�me loin s�en faut. Quelques patrons et marins de quart � la passerelle utiliseront-ils toujours � bon escient ce proc�d� ? J�en doute. J�ai pour illustrer ce propos, les marques de p�che (2 c�nes oppos�s par le sommet) qui sont port�s en permanence par certains chalutiers. Et pour cause ces marques sont soud�es sur le portique ou dans les superstructures. Je rappelle
que ces signaux ne doivent �tre montr�es que lorsque le navire est en action
de p�che uniquement (r�gle 26 du r�glement international pour pr�venir
les abordages en mer). L�galiser le gyrophare en op�ration de p�che, pourquoi pas? mais avant d�obtenir de nouvelles dispositions, appliquons la l�gislation en vigueur (marques de p�che). Je vois tr�s mal un patron ou capitaine surveiller en permanence le port du V.F.I. par l��quipage et, en aucun cas il ne devra �tre tenu pour responsable en cas d�accident si un matelot a ��oubli钒 de porter son v�tement de s�curit�. Il faut responsabiliser. La s�curit� � bord d�un navire n�est pas que l�affaire du patron ou capitaine. Il faut changer les mentalit�s par l�information, la formation et proposer un prix tr�s attractif � l�achat de ce V.F.I. Cela demandera beaucoup de temps. En fin de carri�re, j�ai constat� une lente �volution dans le bon sens (casque, chaussures de s�curit�). �� L�homme mort �� doit �tre �quip� d�un disque enregistreur comme sur les camions et cars de transports, pour permettre � l�autorit� maritime de v�rifier le bon usage de cet appareil. Si ce dernier n�existe pas sous cette forme, cela ne doit pas �tre compliqu� � en concevoir. En r�ponse � la premi�re question sur la l�galisation du gyrophare, le ministre a pr�cis� que ce genre de d�cision ne pouvait �tre pris que par l�Organisation Maritime Internationale (O.M.I.) et que la proc�dure risquait d��tre longue. Afin de faire acc�l�rer la demande, il a promis d�en parler � Bruxelles au parlement europ�en. Pour ce qui est des questions deux et trois, le ministre s�est engag� � �tudier les propositions et � donner une suite favorable d�s l�instant o� ces mesures ne peuvent qu�am�liorer la s�curit� maritime. Jean PAUGAM Membre du bureau de l�ACPF Lettre
Trimestrielle de Juin 2004. Lettre
r�dig�e par Monsieur PINSON Yves Secr�taire de l�A.C.P.F. A mes coll�gues,
et amis fid�les du site. L�A.C.P.F.est
sur tout les fronts et je remercie ceux qui se sont investi dans les nombreux
dossiers en cours cette ann�e. Nous
savons qu�il faut rester une force de dialogue et de proposition pour
l�avenir de nos Capitaines de P�che si nous voulons le ma�triser un peu. Mais le calme plat
n�est pas pour demain pour l�ACPF ! . COMPTE
RENDU DES POINTS IMPORTANTS DE LA REUNION DU 17 AVRIL DU BUREAU A LORIENT. La r�union a �t� pr�sid�e par
notre Vice-Pr�sident GEORGE Jean Paul qui a remplac� notre Pr�sident
LAFFICHE Ernest.retenu pour des raisons personnelles, ne pouvant � son
grand regret �tre pr�sent a cette r�union. Les
Membres pr�sents : MM. George .J.P.Paugam J ; Guyader A ; Mass�
D, Le Falher G ; Delval Y ; Pinson Y ; L�ordre du jour �tait complet
sur les divers sujets, les membres pr�sents ont travaill�s en profondeur s�rieusement
chaque sujet. 1)
Suite aux
courriers aux �lus concern�s sur le RIF Nous avons eu que deux r�ponses :
l�une du Secr�taire d�Etat aux Transports et � la Mer ;
qui dans sa lettre refl�te des arguments politiques, des armateurs fran�ais.
(Pour lui le RIF sauvera la marine fran�aise et l�emploi !) L�autre de M.BESSELAT D�put�, qui est dans le m�me type de r�ponse,
mais avec toutefois une proposition dont il invite l�ACPF pour en
parler d�une fa�on plus approfondie sur cette proposition de loi qui ne
concerne pas la p�che (pour l�instant) des propositions r�aliste qui
puissent permettre d�enrichir le texte avant qu�il ne soit d�finitivement
vot� par l�Assembl�e Nationale.Il nous promet d��tre ouvert � un
dialogue constructif. L�A.C.P.F. le remercie de son intention. Les membres du bureau de l�ACPF, sont solidaires des Associations
de Navigants et de l�intersyndicale, pour rester et �tre tr�s vigilant dans
l�avenir de cette proposition de loi. 2) Opinion g�n�rale des jeunes marins ?
Les jeunes dans les �coles maritimes sont tr�s inquiets sur leur avenir,
ils veulent tout simplement travailler sur les navires Fran�ais et vivre de
leur travail. 3
et 4) La situation de la formation des capitaines de p�che � l�ENMM
de Nantes Faire une proposition concr�te sur une valorisation du brevet vers une
polyvalence : P�che/Commerce. a)
Une lettre a �t� envoy�e � Monsieur AYMERIC
Michel, Directeur de la Direction des Affaires Maritimes et des Gens de Mer,
pour lui faire part que notre brevet doit �tre dispens� par l�hydro de
Nantes. C�est le souhait des adh�rents de l�ACPF. b)
Une lettre de consultation de tous les adh�rents sur
leurs pr�f�rences du site :( 85 % pour Nantes et 15% pour Concarneau) c)
Devant la restructuration ou la d�gradation de notre
flotte de p�che, les jeunes Capitaine on besoin d�un Brevet qui soit
polyvalent (P�che/Commerce ; 3000 UMS) d)
Nous devons faire une �tude de proposition � la
Direction des Gens de Mer, 5) R�sultat
des candidatures pour la VAE. A ma connaissance : 1 candidat a obtenu le Brevet de 3000 Ums par la VAE 5 Candidats ont obtenu le Brevet de 500 Ums (avec leur brevet de CQ) 6) Les
Lyc�es Maritimes passe sous la direction du Minist�re de l�Agriculture
pour la rentr�e 2005 Inqui�tude pour les Capitaines de P�che en ACDP,
Nous n�avons aucune information solide pour leur avenir aujourd�hui. 7)
Nous avons sign� un protocole d�accord avec la CCSTI de Lorient pour une
revalorisation des M�moires des Capitaines de P�che. C�est notre Vice-Pr�sident GEORGE Jean Paul qui a �labor� ce
Protocole avec l�accord de tout le Bureau et du Pr�sident LAFFICHE Ernest. Copie
du Protocole d�accord Entre : L�Association
des Capitaines de P�ches Fran�ais Association de type loi 1901 ci-apr�s d�sign�e l�ACPF Situ�e :
� bord du � Victor Pleven �
Rond-point de la BSM de K�roman
56100 - LORIENT Repr�sent�e par son Pr�sident, Monsieur Ernest
LAFFICHE
d�une part, et Le CCSTI/Maison
de la Mer Association de type loi 1901, ci-apr�s d�nomm�e CCSTI dont le si�ge est situ� : 1, avenue de la Marne 56100 LORIENT Repr�sent�e par son Pr�sident, Monsieur Guy DANIC d�autre
part, ETANT PREALABLEMENT EXPOSE QUE : L�Association
des Capitaines de P�che Fran�ais (A.C.P.F.) dispose d�un fonds documentaire
de m�moires con�us par des �l�ves capitaines de p�che en formation � l��cole
Nationale de Navigation de Nantes et au Centre Europ�en de Formation Continue
Maritime de Concarneau. Ces m�moires sont r�dig�s depuis 1974. L�A.C.P.F. souhaite valoriser ce fonds en le mettant
en consultation � la demande des publics int�ress�s par le domaine de la p�che. Le CCSTI de Lorient d�veloppe depuis plus de 15 ann�es,
des actions de diffusion de culture
scientifique, technique et industrielle maritime r�pondant aux objectifs de la
politique culturelle de la Ville de Lorient. Il participe plus particuli�rement
� la promotion du secteur des p�ches maritimes qui est caract�ris� par des
�volutions scientifiques et techniques et o� les enjeux sont � la fois �conomiques,
sociaux et politiques. Le CCSTI a
su s�assurer la collaboration de professionnels et de scientifiques de
disciplines diff�rentes pour �tudier et mettre en valeur les activit�s
halieutiques. Ces collaborations ont permis de r�aliser des expositions, des
publications, d�organiser des conf�rences et colloques et ainsi cr�er un
centre de ressources sp�cifiques. Il est �galement, avec l�IFREMER, �
l�initiative du projet de transformation du navire Thalassa qui est
devenu � Lorient un navire de d�couverte de l�oc�anologie ouvert au public
depuis le 1er ao�t 1999. Depuis le mois d�avril 2003, le CCSTI a install� son
centre de ressources d�nomm� Oc�anoth�que, � l��tage du b�timent
jouxtant le navire Thalassa. L�Oc�anoth�que est ouverte au public et un m�diateur du CCSTI
assure une permanence les mardi, jeudi, vendredi apr�s-midi et le mercredi
toute la journ�e. IL EST CONVENU CE QUI
SUIT : Article
1 : objet de l�accord L�ACPF d�cide de confier au CCSTI une mission de
valorisation du fonds documentaire concernant les m�moires des capitaines de p�che
r�dig�s par ceux-ci au cours de leur formation. Cette mission porte sur trois types d�activit� :
Le CCSTI s�engage � mettre en �uvre ses comp�tences
et ses moyens pour mener � bien cette mission. Article 2 :
responsabilit�s li�es � l�ex�cution de cet accord
La
bonne ex�cution du pr�sent accord est plac�e sous la responsabilit�
conjointe : de Monsieur Jean-Paul GEORGE en tant que repr�sentant de
l�ACPF et de Madame Dominique PETIT, Directrice du CCSTI, en tant que
repr�sentante du CCSTI Un
rapport d�activit� sera remis au repr�sentant de l�ACPF par la repr�sentante
du CCSTI en fin d�ann�e pour faire �tat de la consultation des documents mis
en d�p�t � l�oc�anoth�que : -
�valuation
quantitative : nombre de consultation, temps pass� � la consultation,
questions particuli�res ; -
�valuation
qualitative : satisfaction des b�n�ficiaires pour l�avanc�e de leur
recherche, types de projets issus de cette consultation, etc�. Le r�sultat de l��valuation (positive, mitig�e ou n�gative)
sera en corr�lation avec la d�cision de reconduire ou non le protocole
d�accord. En
contrepartie des engagements pris par le CCSTI dans le cadre de cette mission,
l�ACPF s�engage � prendre en charge les frais de transport inh�rents � la
mise en d�p�t � l�Oc�anoth�que du CCSTI de Lorient. Le
CCSTI s�engage � ne pas publier, ou copier, le contenu des m�moires pour
quelque personne que ce soit sans l�autorisation �crite de l�ACPF. Article
5 : dur�e et renouvellement L�accord
est conclu � la date de signature pour une dur�e illimit�e. Article
6 : r�siliation L�accord
peut �tre r�sili� de plein droit par l�une des parties en cas d�inex�cution
par l�autre d�un ou plusieurs des engagements contenus dans les diverses
clauses. Cette r�siliation sera effective deux mois apr�s l�envoi par la
partie plaignante d�une lettre recommand�e avec accus� de r�ception
exposant les motifs de la plainte, � moins que dans ce d�lai la partie d�faillante
n�ait satisfait � ses obligations ou n�ait apport� la preuve d�un emp�chement
ou d�un cas de force majeure. En
cas de difficult� sur l�interpr�tation ou l�ex�cution du pr�sent accord,
les parties s�efforceront de r�soudre leur diff�rend � l�amiable. Fait
�
, le
en deux exemplaires originaux. Pour
l�ACPF
Pour le CCSTI Le
Pr�sident
Le Pr�sident �� Lors des r�unions du bureau, les membres participants
seront rembours�s de leurs frais de d�placement. Ces remboursements se
calculeront sur la base -
Du tarif SNCF
2�me classe.
o� -
De la
consommation d�essence, gasoil etc.� au prix en cours. L�int�ress�
fournira une attestation de d�pense sur l�honneur. Pour �viter des frais excessifs, ces d�penses seront
rembours�es dans la limite de 600 kms (aller/retour) du domicile du membre du
bureau au lieu de rendez-vous. Pour raison budg�taire, il sera demand� aux membres du
bureau d�organiser si possible un covoiturage. En fonction du budget de l�association, le Pr�sident
et le Secr�taire / Tr�sorier d�cideront s�il y a lieu de payer le repas
pris en commun par les membres du bureau ��. Lorsqu�un membre de l�association se rendra en
mission pour repr�senter ou d�fendre les int�r�ts de l�A.C.P.F. ses frais
de d�placement se feront au m�me bar�me que ci dessus sans limitation de
kilom�trage. Les frais de restaurant et d�h�tel seront n�goci�s,
avant le d�part de la personne concern�e, avec le Pr�sident et le Secr�taire
de l�association. 9)
R�sultat des cotisations 2004. 10)
Une demande de participation financi�re pour des voyages d��tudes pour les
�l�ves de BEP P�che du Lyc�e Maritime d�ETEL. Le Bureau a d�cid�
de faire un dont de 200 euros au Lyc�e. 11) Des
nouveaut�s pour notre site Internet. Des r�cits, des photos, seront les biens venus mes amis du site. En conclusion, le d�bat au cours
de cette r�union de travail � �t� tr�s constructive et ouverte, tous les
participants ont pu s�exprimer et donner leurs points de vue sur les nombreux
sujets qui ont �t� abord�s. Infos : Parmi les
nombreux Emails de France et de l��tranger, beaucoup se pose des
questions sur notre m�tier, ou ils se font de fausses id�es, il m�a
sembl� donc important d�y apporter des �claircissements. Quel
que soit le type de p�che pratiqu�, le responsable d�un navire, d�un �quipage
et du produit de la p�che, doit poss�der des connaissances technologiques et
�conomiques et �tre capable d�anticiper et de s�adapter, d�o� la n�cessit�
d��tre mieux form�. Quel que
soit cette diversit�, le Capitaine de p�che
sur les gros bateaux, est toujours un marin qualifi� responsable de l��quipage, de la conduite d�un
navire et du produit de la p�che.
Il a en charge le choix des lieux de p�che et l�organisation du travail �
bord. Il d�cide de la route � suivre et surveille toutes les man�uvres. Il
doit donc avoir des qualit�s de management,
de d�cision et de solides connaissances dans tous les domaines. Pour
commander un bateau de p�che, quelle que soit sa taille, il faut �tre
titulaire d�un brevet de commandement. (Capacitaire,
Patron de P�che, Capitaine de P�che) Le
titulaire d�un brevet de lieutenant
de p�che (qui n�est pas un brevet de commandement) peut exercer les
fonctions de second capitaine � bord des navires arm�s � la p�che au large
et de lieutenant � bord des navires arm�s � la grande p�che. Il peut aussi
commander des navires arm�s � la p�che c�ti�re avec le capacitaire. Le
brevet est attribu� apr�s une ann�e de formation
et au moins 18 mois de navigation sur des navires de p�che effectuant
des sorties en mer sup�rieures � 96 heures. La formation
est assur�e dans les �coles de la marine marchande de Nantes et
Saint-Malo et le Centre Fran�ois Toullec de Lorient et certains lyc�es
professionnels maritimes qui font les formations continues. Pour
pouvoir �tre second capitaine � bord de navires arm�s � la grande p�che ou
capitaine � bord de navires arm�s � la p�che au large, le lieutenant de p�che
doit obtenir en outre le brevet de patron de p�che. Celui-ci est d�livr� apr�s
48 mois de navigation effective, dont au moins 24 mois depuis la d�livrance du
brevet de lieutenant. Les formations sont assur�es par les Ecoles nationales de
la marine marchande de Nantes et de Saint-Malo, par le Centre Fran�ois Toullec
� Lorient, par le Centre europ�en de formations continues maritimes de
Concarneau et par certains Lyc�es professionnels maritimes. Le
lieutenant de p�che peut obtenir le brevet de Capitaine de p�che qui permet de
commander un bateau pratiquant la grande p�che. Pour cela il doit pouvoir
justifier de 48 mois de navigation � la p�che, dont 24 mois au moins depuis
l�obtention de son brevet de lieutenant de p�che, dans des fonctions
correspondant � son grade. Il doit en outre suivre avec succ�s une formation
appropri�e. Celle-ci est assur�e � l�Ecole nationale de la marine marchande
de Nantes et au Centre europ�en de formation continue maritime de Concarneau. Le probl�me
de la rel�ve ne se situe pas qu�au niveau de l�achat d�un navire, malgr�
qu�il est vrai que les co�ts de la construction neuve sont tr�s �lev�e,
que le march� de l�occasion est disproportionn�, vu l��tat et l��ge
des navires ; il y a la plus
value du P.M.E. (nous avons des bateaux de plus de 15 ans, vendus plus cher
que leur prix d�achat en neuf a l��poque de la construction ?) Le malaise
de la p�che artisanale et industrielle se situe au niveau des caprices de
Bruxelles, c�est � dire l�incertitude de l�avenir du m�tier, (les quotas
et l��tat de la ressource) les d�cisions de l�UE
tombent comme des couperets. Souvent les avis des scientifiques ne sont pas en
phase avec les r�sultats de la p�che, j�estime : � il y a l�oc�an entre les scientifiques et les p�cheurs � Les futurs
cadres de la p�che en formation sont lucides ; profiter des formations de
grandes technologies pour d�velopper une autre logique que celle du profit imm�diat,
est un essai difficile. Il est en
contradiction avec les mentalit�s, la culture des p�cheurs d�aujourd�hui,
les �l�ves sont motiv�s ils viennent pour se perfectionner aux nouvelles
technologies. Les
enseignants sont l� pour leurs en donn�s les moyens, et le prestige des �coles
se mesure � ses taux de r�ussite (J�ai �t�,
Examinateur dans le domaine des technologies p�che aux examens de la Marine
Marchande � Nantes et St Malo : Capitaine de P�che, Patron de P�che,
Lieutenant.) Sur les
quais, je rencontre des Patrons de P�che, Capitaines de P�che aux exp�riences
diverses, pratiquants des m�tiers diff�rents, tous sont des sp�cialistes dans
leur domaine, mais ils sont rarement curieux d�autres techniques de p�che. En
pratiquant, � leurs propres yeux, honn�tement leur m�tier, ils se sentent �trangers
aux mesures s�lectives � prendre sur leurs engins. Et on
brosse sur le m�tier un tableau g�n�ralement peu optimiste pour les jeunes.
Je trouve cela injuste et navrant, notre m�tier est noble, il faut croire dans
l�avenir d�une p�che responsable, en tenant compte des hommes.
REFLEXION SUR L'EVOLUTION DES PREROGATIVES DE COMMANDEMENT A LA PECHE Dans
le cadre de la r�forme des formations � la p�che, le groupe de travail �fili�re
p�che� a souhait� que les pr�rogatives associ�es aux brevets p�che fran�ais
soient adapt�es aux: �volutions pr�vues dans les normes STCW-fish. Les
marins fran�ais poss�deront ainsi des brevets dont les pr�rogatives seront
reconnues au niveau international. Cette �volution implique l'abandon de l'un des crit�res
actuellement utilis�s � savoir la dur�e des mar�es. Les pr�rogatives des futurs brevets seraient li�es aux
seuls crit�res de longueur des navires et de distance d'un port abrit�. Les crit�res de longueur retenus par STCW-fish sont fix�s
� 24 m�tres, 45 m�tres et longueur
illimit�e. Les
pr�rogatives des futurs brevets p�che pourraient donc �tre les suivantes:
Les
pr�rogatives du capacitaire correspondent � celles du brevet de patron de
petite navigation (BPPN) pr�vu par,
la r�glementation commerce et � la r�glementation SMDSM (zone Al - CRO). L'application
de cette limite devrait faire l'objet de mesures transitoires et impliquerait �
terme que la majeure partie des commandants des navires actuellement arm�s en P�che
c�ti�re suive le cours de patron de p�che. Cette
�volution permettrait d'�lever le niveau de qualification des commandants de
navires de p�che. Si
les contraintes impliqu�es par la limitation � 20
milles des pr�rogatives paraissaient trop strictes, le seul autre crit�re
de distance existant dans la r�glementation et reconnu au niveau international
serait celui adopt� par les soci�t�s de classification. Ces derni�res
classent en navires �naviguant en zone c�ti�re
�, les navires naviguant � moins de 20 milles des c�tes ou moins de 6
heures de navigation. Ce
crit�re de 6 heures de navigation. Si l'on consid�re une vitesse de 12
n�uds pour un chalutier, donne une limite de 60 milles qui a �t� retenue par exemple par les Espagnols pour les
pr�rogatives attach�es au brevet de patron polyvalent de p�che c�ti�re,
pourrait �tre adopt� pour le capacitaire. L'application
de ce crit�re permettrait alors � la majeure partie des navires arm�s
actuellement en p�che au large d'�tre command�s par des capacitaires. Cette
solution pr�sente l'inconv�nient de baisser le niveau g�n�ral de
qualification des commandants des navires de p�che et de vider � court terme
les cours de patrons de p�che de leurs candidats. Pr�sentation de la convention STCW-95.-F. Elle
est classique dans sa pr�sentation, on y trouve le texte de la convention en 15
articles et une annexe, Les
articles fixent le cadre g�n�ral, l'annexe. comprend quatre
chapitres ; 1) Dispositions g�n�rales en dix r�gles ; ' 2) D�livrance des brevets de capitaine, d'officier et d'officier m�canicien
et des certificats de radiocommunications ; 3) Formation de base en mati�re de s�curit� pour l'ensemble du
personnel des navires de p�che ; 4) Veille. Mod�le de brevets. Des seuils sont pris en compte. La convention STCW-F
s'applique au personnel employ� � l'exploitation des navires de p�che oc�anique
; d'une longueur sup�rieure ou �gale � 24 m en eaux illimit�es ; d'une
langueur inf�rieure de 45 m en eaux limit�es (Chapitre
I / r�gle 2) ; des � gros
navires � r�solution 6) ; et de ceux dont la puissance de l'appareil
propulsif est sup�rieure ou �gale � 750 KW. La convention STCW-F ne sp�cifie pas les connaissances minimales
requises pour les navires de p�che d'une longueur < 24 m. La
r�solution 6 qui traite �
des gros navires � invite l'OMI
� introduire des recommandations concernant les normes de formation applicables
aux personnels de ce type de navires. Il a �t� aussi demand� au sous-comit�
des normes de formation et de veille (STW) de pr�ciser ou de quantifier les
termes � gros navires � (ce
qui n'est toujours pas r�alis� � ce jour.) La
convention STCW-F n'est pas encore vue le jour entr�e en vigueur. Seuls,
quatre pays : Danemark, Islande, Russie et Ukraine ont sign� la convention,
Quinze signatures sont requises pour que 1a convention entre en vigueur L'entr�e
en vigueur se faisant d'ailleurs 12 mois plus tard. Tant
que la convention STCW-F n'est pas
entr�e en vigueur, il ne sera pas possible de l'amender notamment en ce qui
concerne son champ d'application (navires
< 24 m) La
convention STCW-F introduit, outre des normes de formation et de certification,
un certain nombre d'obligations r�glementaires connexes qui concernent et
impliquent les administrations et les armateurs. Les parties s'engagent a
promulguer toutes lois et tous d�crets, ordres et r�glements et � prendre
toutes autres mesures pour donner � la convention son plein et entier effet... .Chaque
partie communique au secr�taire g�n�ral de l'OMI
(article 4, r�gle 1/7), un rapport
sur les mesures qu'elle a prises pour donner aux dispositions de la convention
plein et entier effet et un nombre suffisant de mod�les des brevets d�livr�s
conform�ment � la Convention Chaque
�tat doit (article 7) ; �tablir des
processus et proc�dures pour effectuer une enqu�te impartiale lorsqu'il a �t�
signal� tout cas d'incomp�tence commis par un titulaire de brevet ou visa d�livr�
par cette partie et pour retirer, suspendre ou annuler ces brevets ; mettre en
place des sanctions p�nales ou disciplinaires pour non - observation des
dispositions prises. Les
navires de p�che (article 8 ‑ r�gle
4), lorsqu'ils se trouvent dans les ports d'une autre partie, sont soumis �
des contr�les effectu�s par des fonctionnaires d�ment autoris�s, afin de v�rifier
que toutes les personnes servant � bord d�tiennent les brevets appropri�s.
Dans le cas o� il constaterait des carences, l'inspecteur doit imm�diatement
en. informer par �crit le capitaine du navire et l'administration. Il
est fait obligation (article 6) de
tenir les registres de tous les brevets et visas qui sont d�livr�s, � jour
des expirations, revalidations, suspension, pertes, vols... et de fournir des
renseignements sur l'�tat de ces brevets lorsque la demande en est .faite par
une autre partie. Les brevets d�livr�s par un �tat non partie � la
convention (r�gle 7) ne doivent pas
�tre reconnus. Une
partie peut dans un d�lai de deux ans � compter de l'entr�e en vigueur l de
la convention � son �gard, d�livrer une attestation de service aux membres du
personnel des navires de p�che qui : ont servi dans une capacit� pour laquelle
ils cherchent � obtenir une attestation de service pendant au moins trois ann�es
en mer au cours des sept ann�es pr�c�dant l'entr�e en vigueur de la
convention � l'�gard de cette partie ; ont fourni une preuve attestant qu'ils
ont servi de fa�on satisfaisante ; ont prouv� � la partie leur aptitude
physique, acuit� visuelle et auditive, compte tenu de leur �ge... Tous
les personnels des navires de p�che doivent avoir re�u une formation de base
en mati�re de s�curit�: techniques personnelles de suivie incluant brassi�res
de sauvetage et combinaisons d'immersion ; pr�vention et lutte contre le feu ;
premiers secours (secourisme) ; pr�vention contre les pollutions marines ; pr�vention
contre les accidents � bord. ‑
Sans �tre pessimiste sur l'avenir op�rationnel de cette convention, il est
paradoxal de constater qu'en 2003, un seul �tat de l'union europ�enne, sp�cialis�
dans la p�che minoti�re, l'ait sign�e. Pour
le moins, la convention STCW-F
n'emporte pas l'enthousiasme des pays p�cheurs. De multiples raisons
s'additionnent pour en emp�cher la mise en vigueur rapide. Chaque
�tat a ses traditions en mati�re de formation de ses p�cheurs... et un
consensus minimal de leur part est requis. L'exp�rience
montre que toute disposition technocratique
quelles que soient les bonnes intentions qui la gouvernent
est mal re�ue clans le secteur de la p�che. Ce
n'est pas une raison pour ne pas am�liorer le niveau de s�curit� de la p�che
qui reste malheureusement tr�s en de�� de ceux couramment constat�s dans les
autres professions, mais il est peu probable que cela passe par l'application de
normes internationales de formation. Les politiques nationales sont plus ad�quates.
Elles peuvent �tre exp�riment�es avant d'�tre g�n�ralis�es. Bien
amicalement � tous. Le
Secr�taire de l�ACPF .M.PINSON Yves Capitaine
de P�che
Lettre trimestrielle :
Septembre 2003. Lettre r�dig�e par Monsieur Pinson Yves le Secr�taire de
l� A.C.P.F. Bonjour � mes coll�gues et amis du site Avant d�ouvrir cette lettre trimestrielle sur des sujets
d�actualit� qui nous pr�occupe. Je pr�sente toutes mes f�licitations �
tous nos coll�gues de l�association des Capitaines de P�che Fran�ais, qui
ont �t� promus au grade de Chevalier du M�rite Maritime. Monsieur ALLIER Yves,
du Guilvinec, Commandant d�un Thonier Trans-oc�anique, membre actif du bureau
de l�ACPF Monsieur DOARE Alain,
de Douarnenez, Capitaine de P�che, Directeur de LPMA de Cherbourg, Nous lui
devons la conception de notre site Internet. Monsieur MASSE Daniel,
de Concarneau, retrait�, mais toujours disponible au sein de l�ACPF Je le
remercie de son d�vouement au sein de notre Bureau Monsieur MORICE
Rodolphe de Saint Brieuc, Capitaine � la Grande P�che Terre Neuve, A toujours �uvr� depuis sa retraite comme membre actif au
sein de notre Bureau de l�ACPF. Je le remercie pour son d�vouement. Je f�licite personnellement chacun d�entre eux pour leur
participation active dans la vie de notre Association, et toutes mes f�licitations. Depuis notre r�union du Bureau du 19 Juillet, j�ai eu
beaucoup d�adh�rents par t�l�phone qui se posent des questions sur leur
avenir, il faut bien le reconna�tre que la situation � la p�che n�est pas
au beau fixe, dans l�attente, des armements qui restructurent la r�partition
de leur flotte. J�ai pr�sent�
la V.A.E. comme une avanc�e pour les
Capitaines de P�che, qui peuvent par leur exp�rience professionnelle de
commandement, pr�tendre de commander des navires arm�s au Commerce, attention
avant de se lancer dans la constitution d�un dossier il faut �tre � jour des
modules exig�s par la convention STCW/95 : Certificat de CGO du SMDSM,
Radar ARPA, M�dical N�2 ou 3, Stage Feux et S�curit�. Note :
La validation des acquis de l�exp�rience est admise par l�arr�te du 26
Mars 2003. Pour la d�livrance des titres de formation � la p�che, jusqu�au
niveau 3 (Capitaine de P�che) certificat de Capacit� inclus. Le Brevet de Patron de la Navigation C�ti�re (500 UMS) est
accessible par ce moyen depuis novembre 2001 Une r�forme des fili�res commerce est en cours avec cette
validation, la fili�re 2 devenant B Pont ou Machine, l��vaporation des
brevet�s �tant trop grande en fili�re 1 . Qu�est
ce que la V.A.E. des Gens de Mer R�f�rences : arr�t� N� 310 / GM du 26 mars 2003 Arr�t� N� 385 / GM du 22 avril 2003. Arr�t� N�386 / GM du 22 avril 2003. Circulaire N� 439 / GM du 19 mai 2003. Copie
de la lettre de M. SERRADJI aux r�f�rents en date du 2 juin 2003. (Je
suis votre r�f�rent avec M.DENAYER) (Lettre
� lire tr�s attentivement.) Affaire
suivie par : Bruno Roum�gou, charg� de mission Dans
le cadre de la mise en oeuvre de la nouvelle proc�dure de validation des acquis de l'exp�rience
des gens de mer, la sous direction des gens de mer vous a adress� les textes r�glementaires
vis�s en r�f�rences ainsi que les r�f�rentiels des titres de la formation
professionnelle maritime pouvant �tre d�livr�s par ce dispositif. Vous
trouverez ci‑joints trois nouveaux documents qui vous seront n�cessaires
pour instruire les demandes pr�sent�es par les candidats souhaitant obtenir
certains titres de la formation professionnelle maritime par la validation des
acquis de l'exp�rience ‑Le premier
de ces documents est le dossier type que le candidat pourra retirer dans les
directions d�partementales des affaires maritimes et qu'il devra
obligatoirement constituer afin que sa demande puisse �tre �tudi�e selon la
proc�dure pr�vue -
Le second
document sera � compl�ter par les r�f�rents des centres de validation des
acquis de l'exp�rience. -
Sur ce document, les r�f�rents porteront leur avis
concernant les candidatures pr�sent�es, et le transmettront accompagn� du
dossier complet d�pos� par le candidat, � la direction r�gionale des
affaires maritimes � laquelle le centre de validation des acquis de l'exp�rience
est rattach�. -
Le dernier
document devra �tre compl�t� par la direction r�gionale des affaires
maritimes � laquelle est rattach� le centre de validation des acquis de l'exp�rience
dont les r�f�rents auront assur� l�accompagnement du candidat. -
Ce document devra
comporter l'avis et les observations de la direction r�gionale des affaires
maritimes sur les candidatures pr�sent�es et sera ensuite transmis avec
l'ensemble du dossier de candidature complet, par la direction r�gionale des
affaires maritimes � la direction des affaires maritimes et des gens de mer
(bureau GM2) Pour que
le jury national de validation des acquis de l'exp�rience puisse mener son
travail de d�ductions des comp�tences, les candidats devront s'imposer un
travail d'analyse, d'explication de leurs activit�s r�elles et de
formalisation �crite de leurs activit�s. Le dossier type de demande de
validation des acquis de l'exp�rience r�pond par cons�quent � cette exigence
en aidant les candidats dans leur d�marche, en leur permettant de formuler
leurs demandes selon un cadre administratif format�, pr�cis et d�taill�, et
en les dispensant par ailleurs de la r�daction de demandes sous la forme de
candidatures spontan�es, de curriculum vitae ou encore de lettres de
motivation. Ces
documents devraient aussi faciliter les modalit�s d'�tude et d'instruction des
dossiers � la fois sous les aspects p�dagogiques et administratifs et � tous
les niveaux de la proc�dure, en assurant une unicit� de pr�sentation et de
traitement des demandes formul�es par les candidats. Ils
permettront donc au jury d'�valuer les dossiers de candidature selon un sch�ma
confirmant la coh�rence nationale attach�e au dispositif ainsi mis en place. Notes :
Nous devons faire preuve d�efficacit� dans l��laboration des dossiers Vous pouvez t�l�charger en cliquant sur la ligne suivante le dossier type (Je
suis � votre disposition pour vous aider � la r�daction de votre dossier) Le
sabordage des pr�rogatives du Capitaine sur les navires de p�che de Droit Fran�ais
� capitaux Espagnol. Nous avons
des Capitaines de P�che qui naviguent sur des navires franco-espagnol, dans
certains armements leurs situations est des plus critiques, voir � la limite de
l�ill�galit�, ces armements qui n�ont aucun lien �conomique avec la
France, sauf l�autorisation du piratage des quotas.Mais qui profitent de la
situation aux d�triments des navires nationaux. La
Jurisprudence Europ�enne pourrait �voluer explique notre ami journaliste Yves
Gaubert du Marin du 12 septembre 2003.il explique ! � Patrick
Chaumette, professeur de droit � l'universit� de Nantes, sp�cialiste dans les
questions maritimes, a attir� notre attention sur cette question. �
L�avocate g�n�rale conclut � l'incompatibilit� du privil�ge de nationalit�
du capitaine du navire et de l'officier suppl�ant vis � vis de la libert� de
circulation des personnes affirm�e par l'article 39 CE, indique t-il. Le
capitaine a un emploi sp�cifique. Ce n�est
pas un emploi public de fonctionnaire mais un emploi priv� disposant de pr�rogatives
de puissance publique, notamment l'application du code disciplinaire de la
marine marchande. Mais ces
fonctions quasi p�nales ne sont que virtuelles, potentielles. Faute de
fr�quent d�c�s, naissances, mariages urgents, vols, blessures ou meurtres �
bord des navires, ces pr�rogatives ne sont pas exerc�es de mani�re
habituelle. Elles
pourraient �tre assur�es, en cas de besoin par un ressortissant communautaire
dot� d�un brevet maritime ad�quat � Mais
l'avocate g�n�rale ne sera peut‑�tre pas suivie par la Cour, car la
Commission �
soutient la
validit� du privil�ge de nationalit� du capitaine de navire �. Pourtant
ce privil�ge n'existe d�j� plus en Italie car le tribunal de G�nes, le 2
avril 2002, � a consid�r� que la norme
Interne n��tait pas applicable si elle est contraire au droit communautaire
�. Mais,
remarque Patrick Chaumette, si on admet qu'un ressortissant communautaire puisse
commander un bateau de n'importe, quel pays de l�union, d�autres probl�mes
vont se poser, celui de la langue, des diff�rences de formation, de la
reconnaissance mutuelle des dipl�mes, des r�glementations nationales, etc. Les deux
arr�ts que va rendre la Cour de justice europ�enne sur cette question sont
donc tr�s attendus et pourraient justifier que les juges fran�ais attendent
avant de d�lib�rer sur les prochaines affaires. � Pour ma
part je suis fier de ce site, je re�ois de nombreux emails d�encouragements. C�est un
moyen de s�exprimer, de ce faire conna�tre au grand public, mais il faut des
id�es neuves. Il faut de nouvelles propositions ! Je fais
appel aux Capitaines de P�che, mais aussi aux amis du site qui ont des choses
� partager, photos, t�moignages, histoires, je vous remercie d�avance ! Il m�est
parfois tr�s difficile de r�pondre � tous les emails, j�en suis navr� car
certaine requ�te ne sont pas de ma comp�tence ni celle de l�ACPF.Par contre
certaine m�rite toute mon attention. Par
exemple : Je cite la lettre d�un ami du site : Monsieur BIGET Denis
Anthropologue � Douarnenez, Je me
permets de vous envoyer quelques photos d'une maquette qui appartenait � mon p�re
dans les ann�es 1960 afin que vous puissiez peut-�tre l'identifier. J'ai connu
cette maquette vers 1965 mais elle est peut �tre plus ancienne. Je n'en sais
rien. D'apr�s
ce que m'avait dit mon p�re (J'avais environ 5 ans), il s'agit d'un chalutier
de Saint-Malo. Dans les ann�es 1980, je l�ai restaur� � ma fa�on sans
conna�tre l�original J'ai conserv� sa couleur bleue (qui �tais je crois
plus claire � l'origine). Les couleurs de la chemin�e sont invent�es par moi.
Les radars, cadres gonio, manches � air et cuve devant la chemin�e, les
treuils sont ajout�s par moi, ainsi que le compas et chadburn de passerelle.
L'indicatif radio est de mon fait. L'antenne filaire est double comme �
l'origine autant qu'il m'en souvienne. J'ai refait les m�ts un peu comme �
l'origine. Celui de devant me para�t un peu grand. Le m�t de charge est de mon
invention, ainsi que les haubanage et les protections de coque sous les
potences. Je crains
qu'il vous soit difficile de trouver le nom de ce navire. Seul la forme de
coque, les superstructures et les ponts n'ont pas chang�. Ces �l�ments vous
suffiront peut-�tre. Au cas o� vous �choueriez dans vos recherches, je vous
saurai gr� de me renvoyer ces photos afin que je les envoie � l'association
des Terre-Neuvas � F�camp. Je tiens
� vous f�liciter pour votre site Internet et la superbe collection de photos
de navires que j'ai enregistr�e et que je regarde toujours avec plaisir. En esp�rant
que vous pourrez me renseigner sur cette maquette qui a pour moi une grande
valeur affective, je vous prie de croire, Messieurs, � l'assurance de mes
sentiments les meilleurs.
Amis du
site, si vous pouvez trouver le nom de ce chalutier Malouin, prenez contact avec :
denis.biget@wanadoo.fr merci
d�avance pour votre coop�ration. Chers
amis, vous faites vos m�moires sur un support informatique, je serai tr�s
heureux de les ins�r�s dans le site, c�est une fa�on de revaloriser vos
comp�tences. Exemple
d�email non satisfait Monsieur,
actuellement �tudiant en dess de droit maritime, j'effectue dans le cadre de
mes �tudes des recherches sur la surveillance et le contr�le des p�ches, et
je souhaite savoir comment il est possible d'obtenir l'exemplaire d'un m�moire,
notamment celui de Mr Roussel (95/96 sur le contr�le des p�ches). En vous
remerciant, salutations. allaert@voila.fr lundi 21
juillet 2003 AOL: YVESPINSON La
prochaine Assembl�e G�n�rale devra se d�rouler vers la fin Octobre ou d�but
Novembre une date et lieu reste � d�finir. A
l�occasion de cette r�union, nous c�l�brerons le 20�anniversaires de notre
Association, nous souhaitons r�unir les anciens qui ont �uvr�s pour la d�fense
de nos pr�rogatives de notre brevet. Une �lection
du Bureau sera � l�ordre du jour.
Lettre au adh�rents : Mai 2003 - V.A.E Chers coll�gues, L�A.C.P.F ; est associ�e au Secr�tariat d�Etat aux transports et � la mer, et par l�inspection G�n�rale de l�Enseignement Maritime (Dossier suivi par M.B. DULAC de l�IGEM), le dossier qui m�a �t� adress� en vue de l�inscription d�une certification au r�pertoire national pr�vu par la loi de modernisation sociale exige pour �tre renseign� la connaissance de nombreuses informations. (Fiche jointe) Dans l�int�r�t et la d�fense du dipl�me que nous allons obtenir, je sollicite votre concours pour renseigner les documents joints. (Je transmettrai � Paris les renseignements par messagerie informatique) Cette recherche se faisant sur l�ensemble des titres de la formation professionnelle maritime vous veillerez � pr�ciser l�intitul� exact de la certification. La commission nationale de certification professionnelle � l�ambition de rendre disponible le premier r�pertoire pour l��t� (lettre du 17 f�vrier 2003) Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir m�adresser les renseignements demand�s dans les plus bref d�lais. Qu'est‑ce que la validation des acquis de l'exp�rience ? L'acte de " valider " en g�n�ral consiste � v�rifier la conformit� des acquis qu'une personne s'est appropri�e apr�s une formation ou lors d'une exp�rience, par rapport � une norme pr�alablement d�finie. Cette norme peut �tre un descriptif de dipl�me, titre ou certificat (r�f�rentiel �labor� par un minist�re ou un organisme de formation) ou un descriptif de qualification (�labor� par une branche professionnelle). Lorsque la ma�trise des acquis est certifi�e, les int�ress�s re�oivent un document qui atteste � Que les acquis d�crits sont bien conformes � ce qui est d�crit dans la norme qui a servi de base � leur validation � Que la proc�dure de validation s'est effectu�e selon les r�gles et les consignes pr�vues pour garantir sa fiabilit�. Il va de soit que ces objectifs vont �tre une charge de travail tr�s importante pour le Bureau de l�ACPF. Monsieur le Pr�sident et Messieurs les Membres du Bureau souhaitent que les Capitaines de P�che qui seront b�n�fici�re des prestations de l�ACPF soient des adh�rents qui sont � jour de leur cotisation annuelle. Un premier courrier est envoy� aux adh�rents, plus � tous les �l�ves C.P.depuis 1990, il est certain nombreux ont chang� d�adresse. Si vous n��tes pas adh�rent de l� ACPF et que cette d�marche vous int�resse vous devez remplir le formulaire d�inscription � l�ACPF et le retourner avec votre formulaire de renseignements, joindre votre cotisation de 32 euros. Secr�taire de l�ACPF. R�f�rant � la Commission V.A.E. � envoyer�������������������������������.. ASSOCIATION des CAPITAINES De P�CHE FRAN�AIS �����������������������������������. Ci joint un ch�que de 35 euros A adresser : Monsieur PINSON Yves Secr�taire / Tr�sorier de l�A.C.P.F. 23 Avenue Louis Lumi�re 50 100 CHERBOURG. T�l./Fax :
02.33.44.42.98. Section
CAPITAINE DE P�CHE Ann�e
scolaire : Date d�entr�e������.Date
de sortie�����.Site�����.. FICHE
DE RENSEIGNEMENTS Pr�nom�������������������������������� Date et lieu de naissance������������������������� Adresse�������������������������������������������������������������������T�l���������������������������������� �����������������������������������
Emploi apr�s
l�octroi du titre
Emploi actuel
Exp�rience professionnelle : en lien avec la certification . Pr�ciser la dur�e et la nature de cette exp�rience. Si vous avez des
difficult�s � remplir ce formulaire, vous pouvez joindre une feuille avec les
d�tails importants.Je ferai pour le mieux de vos int�r�ts.
LETTRE TRIMESTRIELLE R�dig�e par M. PINSON. Yves Secr�taire de l�ACPF Chers coll�gues,
et amis du site de l�A.C.P.F. Nous sommes en 2003, et notre Association � 20 ans d�existence cette ann�e, cr�e le 5 juillet 1983 � Saint � Malo au service de tous les Capitaines de P�che Fran�ais. Depuis sa cr�ation elle est intervenue dans de nombreux domaines, au niveau de la d�fense des int�r�ts de la profession, de la solidarit�, de l�aide � ses adh�rents, elle s�implique dans des interventions de caract�re international, faire conna�tre aux entreprises la qualit� des services qu�elles peuvent attendre des Capitaines de P�che. Aujourd�hui gr�ce � notre
site qui est un moyen de communication, nous avons apr�s un an d�existence
plus de 6 000 visiteurs qui nous f�licitent de notre dynamisme pour faire conna�tre
au grand publique l�A.C.P.F. Depuis notre Assembl�e G�n�rale de Concarneau, j�ai eu une avalanche de dossiers � traiter ; 1�) Un bureau d��tude de la R�union pour la constitution d�une �quipe pour une mission d�identification d�un projet r�gional dans le domaine de la gestion durable des ressources c�ti�res de l�Oc�an Indien , la demande � �t� satisfaite par l�A.C.P.F. 2�) Recherche en personnel qualifi� des Capitaines de P�che pour un armement � EL KALA (Alg�rie) embarquement en alternance de 1 mois (pr�vision Mars 2003) en cours. 3�) Un programme qui est encore � l��tude pour le Cameroun pour la r�gion de Kribi et Campo, je travaille sur ce projet de d�veloppement d�une �cole - entreprise bas�e sur les activit�s de la p�che artisanale. Le projet est en cours de r�alisation. 4�) P�cheries de Nouvelle � Cal�donie BP 71 KOUMAC 98 850 (pecheris-koumac@mis.nc) Recherche Capitaine de P�che pour 10 palangriers de 20 m. 5�) Depuis le d�but
Janvier 5 Capitaines de P�che m�ont demand� de l�aide dans la recherche
d�un emploi, 3 demandes ont �t� satisfaite, reste 2 adh�rents � n�gocier
des postes � terre. Il m�arrive par le site des demandes d�emplois autres que des Capitaines de p�che, dont l�ACPF aide de son mieux, je re�ois un courrier tr�s important de demandeurs d�emplois vu la conjoncture de la p�che fran�aise. Je rappelle que l�ACPF aide ses adh�rents dans les
limites de ses possibilit�s, pour tous autres marins il faut vous adresser avec
notre partenaire : La TOULINE Bretagne de Lorient, nous avons un lien dans
le site (www.latouline.com) � consulter
imp�rativement ! CIRCULAIRES IMPORTANTES L'association
des Capitaines de P�che Fran�ais vient de prendre connaissance de la
circulaire 34/01 de l'ENIM en date du 29 novembre 2001.suite au courrier relatif
� cette circulaire de PAUGAM Jean. Membre du Bureau de l�ACPF Cette circulaire a pour objet: Validation r�troactive des p�riodes d'enseignement maritime au titre de la promotion sociale, de la formation professionnelle et des �l�ves boursiers. Cette d�cision permet (sous certaines r�serves) aux marins en activit�s ou retrait�s de faire valider des cours d'enseignement maritime pour droit � pension. Au sein de l'association des Capitaines de P�che nous pensons que plusieurs de nos coll�gues peuvent �tre int�ress�s par cette d�cision. En effet, avant de passer notre brevet de Capitaine de P�che, nous sommes nombreux � avoir fr�quent� les �coles de p�che pour l'obtention des brevets de lieutenant et de patron au titre de la promotion sociale. Si � l'�poque vous n'avez pas cotis� � L��NIM / CRM (Caisse de Retraite des Marins) vous pouvez (peut-�tre) le faire maintenant. La validation de quelques mois de cours peut vous faire gagner une annuit� (voir plus). Pour le calcul de votre pension, ce n'est pas n�gligeable. Pour
plus de renseignements n'h�sitez pas � contacter le quartier des Affaires
Maritimes dont vous d�pendez. VALIDATION DES ACQUIS DE L�EXPERIENCE. La validation des acquis de l'exp�rience permet � toute personne de faire valider des �tudes, exp�riences professionnelles ou acquis personnels, en vue de l'acquisition d'un titre de formation � finalit� professionnelle d�livr� par l�Etat. Conform�ment au souhait des professionnels, la DAMGM a mis en place cette proc�dure de validation en permettant � des capitaines de grands yachts de la plaisance professionnelle d'obtenir le brevet de patron de navigation c�ti�re, titre STCW 95. A la suite de cette exp�rimentation, un nouveau cadre administratif et juridique verra le jour au premier trimestre 2003, pour les secteurs du commerce et de la p�che maritime/cultures marines. Des titres correspondent au niveau 3 de l'enseignement maritime seront notamment d�livr�s pour les fonctions du pont et de la machine. Cette
mesure s'inscrit dans un processus d'�troite collaboration entre les futurs
"r�f�rents" des �tablissements de la formation maritime et les
services d�concentr�s des affaires maritimes, en relation avec l'Inspection G�n�rale
de l'Enseignement Maritime et la DAMGM. Apr�s la lecture de l�instruction relative a la proc�dure de validation des acquis de l�exp�rience en vue de la d�livrance d�un titre de la formation professionnelle maritime, un petit document de 15 pages ! Une
petite analyse. - Projet ambitieux, qui aurait du voir le jour depuis plusieurs ann�es, mais pas dans l��tat actuel, donc � qui profite cette instruction, surtout aux militaires de la marine nationale qui demande un reclassement apr�s 15 ans de service -
Je cite : � En �troite relation avec les
professionnels du monde maritime. � L�ACPF �tait absente et nous pouvons que le regretter, cela est bien dommage, nous avons encore du travail au sein de l�association pour nous faire reconna�tre comme professionnels du monde maritime ! - Une r�flexion : si une instruction relative � la proc�dure de validation des acquis traite le Brevet de Capitaine de P�che pour l�obtention du brevet 3000 UMS. Il est certain qu�ils exigerons des compl�ments de cours (lesquels ? et dans quelles conditions ?) -
En conclusion, il me semble que l�Administration n�est pas
pr�te � promouvoir les brevets p�che vers la passerelle Commerce ! RENFORCER
LA SECURITE PAR LA FORMATION Encore un chalutier perdu avec son �quipage aux Sables d�Olonne par un abordage en mer, fortune de mer ? Risques du m�tier ? J�ai perdu dans cet accident un ancien �l�ve (le Patron)et des amis ! On
en parle ! Les avanc�es en mati�re de formation de la s�curit�, aussi bien en externe qu�en interne permettent de consolider cette politique de renforcement de la s�curit� maritime Les avanc�es concernent aussi bien la validation des acquis professionnels, la r�forme des fili�res de formation � la p�che ou la formation � la s�curit�. De m�me, la poursuite de la r�forme de la formation au sein des affaires maritimes et de l�int�gration des personnels des lyc�es maritimes. Un document de r�f�rence a notamment �t� �dit� afin de pr�ciser les obligations de services de chaque corps de m�tier dans les lyc�es. Il
est certain qu�il faut r�agir et vite ! UN ARTICLE sur un s�rieux probl�me de contr�les des Affaires Maritimes relev� dans la revue AFCAN dans le N�54 de Ao�t 2001 � Les
administrations maritimes doivent affronter une crise sans pr�c�dent devant la
multiplication des faux dipl�mes et certificats divers : 12 635 cas
auraient �t� d�tect�s. Cela
r�sulte d�une enqu�te effectu�e par l�Universit� de Cardiff bas�e sur
les r�ponses de 54 administrations, sur les 97 contact�es. Les
faux se r�partissent ainsi : 41% pour les certificats de sp�cialit�s,
27% les livrets maritimes, 18% les dipl�mes d�officiers, 15% les faux
certificats GMDSS. La plupart des d�tenteurs de ces faux naviguent dans leur flotte nationale, de 5 � 9% � l��tranger � Ces chiffres se passent de commentaires ! Pour
un emploi ou un embarquement vous devez vous adresser : www.latouline.com Pour
acqu�rir des M�moires des Capitaines de P�che, que sur autorisation de l�auteur, si disponible, copie + exp�dition
� vos frais. Pour
conna�tre les dispositions de la convention STCW de vos Brevets : www.mer.gouv.fr Pour
avoir des renseignements sur des anciens navires ou des personnes ayant fait
Terre Neuve, il faut vous adresser � l�Association des Terre Neuvas , 8 rue
du Bailly BP 78 76402 F�camp
, T�l : 02 35 10 38 43 E-mail :
tigao.@wanadoo.fr Pour
toutes les formations y compris le BPPV et
cours � distance (n�est pas encore op�rationnel) mais prendre contact doare.dir@scolagora.com Pour
les permis Bateaux, c�tier, Hauturier et Extension, Formation � la demande, T�l. :
06 09 61 28 00 Saint Malo www.formations-maritimes.com
ou LAFFICHE@aol.com Rappel de cotisation aux adh�rents de l�ACPF : 32 �uros pour les actifs et 16 �uros pour les retrait�s, libre pour les membres Bienfaiteurs. Adresser
vos ch�ques : � l�ordre de l�Association des Capitaines de P�che
Fran�ais A
Monsieur Pinson Yves Secr�taire / Tr�sorier de L�ACPF , 23 Avenue Louis Lumi�re
50100 CHERBOURG Bien amicalement a vous tous M. Pinson Yves Secr�taire de l�ACPF Lettre au adh�rents : juin 2002 - P�che, formation, s�curit� Lettre aux adh�rents : d�cembre 2002 - s�curit� des navires de p�che (BEA mer) Juin 2002. LETTRE AUX ADHERENTS ET AMIS DE
L�ACPF
R�dig�e par M.PINSON.Yves : Secr�taire de l�ACPF Sujets trait�s dans cette lettre : - Dossier p�che DOSSIER P�CHE
L�annonce est donc cruellement ressentie par les
professionnels et par une population maritime qui r�agit vigoureusement aux
restrictions impos�es par la Commission. Les professionnels de la p�che s�interrogent sur leur avenir ( surtout les jeunes Capitaines de P�che ) ils s�interrogent sur la brutalit� du train de mesures � la bataille de la PCP ne fait que commencer ! � Monsieur Franck Fischler � promis aux
professionnels, je cite � du sang, de la sueur, et des larmes ! � Monsieur, je sais ce que cela veut dire ; c�est le
quotidien des marins et de leurs familles ! Ne sommes nous pas en train de revivre un �pisode de 1989 : la lente agonie vers le d�clin et pour conclure � la fin de la grande p�che ? Dans ce contexte, il n�est pas �tonnant que les esprits
s��chauffent ! nous savons tous que des efforts importants doivent �tre
mis en place pour la gestion de la ressource, pour l�avenir du m�tier de p�cheur !
la question reste enti�re : mais quel en sera le prix ? Les principaux axes de la r�forme : La ressource : Une chute libre des captures programm�e par la gestion des plans pluriannuels. Fin des TAC et Quotas ( c�est un Conseil de d�terminer les limites de captures sur la base des avis des scientifiques ) R�duction de l�effort de p�che de 30 � 60%
selon les stocks ,et de 43% sur le cabillaud et le merlu. La flotte de p�che
Plus de POP, mais des � niveaux de r�f�rence � fix�e par la Commission ( 1 rent�e devra correspondre � 1 sortie) Supprimer toutes formes d�aides IFOP. ( l�acc�s des jeunes � la profession ,et le
renouvellement des navires, donc des outils de travail est largement compromis !
) Aides : Red�ploiement pour la casse de 8 592 navires au
sein de l�UE EmploiDes primes � la valise pour environ 28 000 marins
soit 11% des marins actifs dans l�UE. Sous la direction de M. DOARE le lyc�e maritime et
aquacole de Cherbourg propose deux formations aquacoles, le BEP (niveau
V) et le Bac Pro (niveau IV) Cultures Marines. Le Bac Pro Cultures
Marines offre deux options: production ou commercialisation. Le lyc�e pr�pare
ainsi aux exigences pour l'installation aid�e. La proposition de formation en cultures marines doit �tre
en �troite correspondance avec les activit�s professionnelles. Il s'agit pour
le jeune qui entre en formation,, d'acqu�rir des comp�tences reconnues par la
profession. C'est aussi un facteur de promotion sociale et de d�veloppement
personnel. Dans un souci permanent d'efficacit� et de rapprochement
avec le monde de l'entreprise, le LMA dispose aujourd'hui d'un nouvel
outil: une ferme marine d'application. Ce b�timent de 500 m� est situ�
� St Vaast-la-Hougue, dans la zone conchylicole d'EUROMER. Il
dispose d'un atelier de production et d'exp�dition conchylicole, de salles d'�levages
pour diff�rentes esp�ces d'aquaculture, d'un atelier m�canique, d'une salle
de travaux pratiques, d'une salle de cours et enfin d'espaces de vie. A l'ext�rieur
une r�serve d'eau de mer et des petits bassins d�gorgeoirs permettront aux �l�ves
d'utiliser au mieux la production issue des parcs (20 ares et 150 m de
bouchots). Ce mat�riel performant permettra de former encore plus
efficacement les jeunes en mettant en �vidence leurs comp�tences, et ce en
partenariat avec la profession. Ainsi cette ferme marine, lieu propice � l'apprentissage
des techniques et � l'exp�rimentation se doit aussi d'�tre associ�e aux
professionnels en �tant lieu de concertation, d'�changes et de formations. La
formation professionnelle maritime permet chaque ann�e � 3500 personnes d'acqu�rir
les comp�tences n�cessaires pour exercer les m�tiers de marin professionnel
� la p�che, au commerce et � la plaisance ou le m�tier de conchyliculteur. Nul ne peut �tre embarqu� comme marin professionnel s'il ne peut justifier des titres maritimes requis par la r�glementation (il convient de bien distinguer l'exercice professionnel du m�tier de marin et la pratique de la navigation de plaisance � moteur qui n�cessite la d�tention du permis ou de la carte mer). il s'agit d'un imp�ratif de s�curit� qui s'impose non seulement au plan national mais �galement au plan international. L'enseignement
maritime est marqu� par une tradition de promotion sociale. En effet, gr�ce �
la formation continue, il est possible en partant du niveau de
qualification le plus modeste de parvenir au brevet de commandement le plus �lev�. Vivre
et travailler sur la mer, c'est dur, tr�s dur m�me. Le marin p�cheur ne
ressemble en rien � l'agriculteur ou � l'ouvrier sid�rurgiste, image trop
souvent montr�e, parfois pour mieux cacher la r�alit� quotidienne d'un m�tier
qui reste m�connu. Le
marin p�cheur est aujourd�hui encore un travailleur diff�rent des autres, li�
� son bateau d'une certaine mani�re certes, comme un ouvrier d'usine � sa
machine. Il subit les lois rigides et inhumaines impos�es par le d�veloppement
actuel : rendement, cadence, horaires de travail insupportables, fatigue,
accident souvent, mort parfois... et salaire souvent sans aucun rapport avec le
travail fourni. "Boulot-dodo"
donc pour l'ouvrier de la mer, de plus est sur un terrain d�action fort
propice � l'accident. On ne peut consid�rer le bateau de p�che, fruit du
labeur de nombreuses ann�es souvent, comme une simple machine. Mais le p�cheur
n'est pourtant pas mieux prot�g� que le m�tallurgiste dans une usine sid�rurgique
de l�Est de la France, ou que l'ouvrier du b�timent. Trop longtemps, l'accident � la p�che a �t� consid�r� comme un tribut � payer � la "dure loi de la mer" et, dans les ports, on voulait croire que le destin du marin, complice de la fatalit�, d�cidait un beau jour de le faire passer par dessus bord. Cette vision des choses n'a pas disparu, et il suffit pour s'en convaincre de se rendre � l'un des services fun�bres suivant les catastrophes maritimes qui, plusieurs fois par an endeuillent les c�tes fran�aises. Souvent,
on entend dans la bouche des pr�tres, des autorit�s maritimes ou m�me des
familles l'�ternel "Dieu l'a voulu". Et, pour qu'une enqu�te
s�rieuse et rapide soit ouverte, pour que la recherche de responsabilit�s �ventuelles
soit ordonn�e, il faudra que les fautes ou les erreurs commises soient
manifestes. Sinon, on laissera faire. La situation est d'autant plus pr�occupante que les noyades de marins sont beaucoup plus fr�quentes qu'on pourrait le penser. Certains pourtant �l�vent la voix pour protester et l'on voit na�tre des enqu�tes officielles. Alors
parler de fatalit� n'est pas raisonnable. Les causes des accidents de mer sont
connues et certains, parmi les patrons p�cheurs m�mes, proposent des rem�des. Conditions
de travail difficiles, fatigue due � la veille et au rythme de la p�che, cela
environ plus de 320 jours par an. Lors d'une campagne de p�che on estime qu'un p�cheur travaille environ 16 � 18 heures par jour en moyenne Si il y a des r�parations � faire au mat�riel (chalut, etc... ) ou si la p�che donne � plein, il est fr�quent que les marins travaillent de 48 � 72 heures cons�cutives, sans autre pose que celle n�cessaire pour manger en vitesse ou boire un caf� qui permettra de tenir un peu plus. Si l'on est parvenu sur les gros chalutiers � l'am�lioration des horaires, il appara�t difficile de concr�tiser une r�glementation stricte � bord des plus petits. Le m�tier est ainsi. D'ailleurs si la paie est bonne, qu'importe la mis�re que l'on oubliera vite. Simplement devrait - on veiller � ce que le novice embarqu� d�s la sortie de l'Ecole d'Apprentissage Maritime ne soit pas consid�r� comme un matelot aguerri. On
imagine facilement l'�tat des r�flexes de ce dernier apr�s un "bal de
nuit" sur le pont. Si un paquet de mer arrive, s'il est pris dans le
tapis roulant ou s'il est coinc� par un c�ble, il ne pourra rien faire, ni
s�agripper pour �viter d'�tre emport� par la lame, ni se prot�ger d'une
chute provoqu�e par un roulis violent. Il faut que le navire soit rentable. Le patron et l'�quipage devront trimer dur en ignorant le plus souvent les dimanches, les jours de f�te. et en continuant � travailler m�me dans des conditions m�t�orologiques tr�s mauvaises. on dira qu'il faut rembourser, qu'il y a les traites et que c'est la mis�re. Mais autrefois en cas de temp�te, le patron de p�che prenait le temps de gagner un port ou une zone abrit�e. Il n'�tait pas esclave de son bateau et respectait trop la mer pour la d�fier. Les chalutiers modernes travaillent par tous les temps jusqu'� la limite extr�me de leurs possibilit�s, jusqu'� l'accident... Souvent, avec trop de puissance motrice, proportionnellement � leur taille et des bateaux sans doute moins marins, on ne peut �viter le pire. M�me les petits navires de p�che c�ti�re ont du �tendre leur secteur de p�che pour aborder des zones plus productives, mais aussi plus dangereuses. Une analyse des accidents a permis de constater que les causes les plus fr�quentes �taient la pr�sence d'un seul homme de veille, souvent non qualifi�. Car, si la fatigue est responsable en grande partie de la recrudescence des accidents � la p�che, la n�gligence du personnel est aussi � la source de nombreux accidents.
Suite aux nombreux accidents de mer survenus sur les navires de p�che au
cours de l'ann�e derni�re (23 morts en Bretagne en 2001), un plan pour la s�curit�
des marins p�cheurs a �t� �tabli par le minist�re de l'�quipement, des
Transports et du Logement et par le minist�re de la P�che et de L'Agriculture.
On ne peut que se f�liciter des nouvelles mesures qui vont �tre prises d�s
l'instant ou elles r�duiront j'en suis convaincu le nombre d'accidents en mer.
Capitaine de p�che � la retraite, j'observe depuis de nombreuses ann�es l'�volution
du travail en mer et si je ne suis pas contre de nouvelles mesures de s�curit�,
je me demande pourquoi on ne respecte pas celles en vigueur. J'ai
pour illustrer ce propos la marque de P�che (2 c�nes noirs, oppos�s par le
sommet) que doit montrer un navire en P�che. Il est tout � fait anormal
qu'un bateau de p�che partant en campagne ou de retour de campagne, et a
fortiori � quai, montre la marque d'un �navire en train de p�cher �. Cette
pratique, abusive et trop courante, peut �tre � la source d'accidents graves. Pour rem�dier � cette situation, il faudrait rentrer la marque de p�che chaque fois que le navire met en route libre. Je reconnais que ce n'est pas facile et que cela pose probl�me. J'ai
pens� que sur les futurs navires de p�che, il serait judicieux de fixer la
marque de p�che sur un petit v�rin hydraulique que le patron ou le capitaine
actionnerait en appuyant sur un bouton. La facilit� de la man�uvre
encouragerait le patron ou le capitaine � rentrer sa marque et ainsi �
respecter les r�gles de barre et de route. Ci
joint deux sch�mas qui vous permettront de mieux comprendre ce que j'aurai
souhait� avoir lorsque j'�tais en activit�. Si
vous avez trouv� mon id�e int�ressante, je vous prie de me le faire savoir. Je
vous prie d'agr�er, Monsieur le directeur, l'expression de mes sentiments
distingu�s. M.PAUGAM Jean
LES
NOUVELLES DE L�ASSOCIATION DES CAPITAINES DE P�CHE FRAN�AIS
LA
SECURITE DES NAVIRES DE P�CHE FRANCAIS
Extraits du rapport
du BEA mer pour 2001
Le
rapport final 2001 souligne (page 6,) Les navires de p�che, deuxi�me paragraphe: "Ces derni�res
[les pertes de stabilit�] sont
essentiellement li�es � la v�tust� des navires et � la d�soptimisation qui
en r�sulte par suite de surcharges en mat�riel de p�che ." Ce
m�me rapport consacre un chapitre: La stabilit� des petits navires de p�che
reproduit ci-apr�s in extenso: "Le
probl�me de la stabilit� des navires de p�che est devenu une question pr�occupante
notamment celle des navires les plus anciens et les plus petits.
Traditionnellement les navires de p�che �taient � la fois robustes et
stables. Depuis
quelques ann�es, leur vieillissement, li� aux contraintes impos�es par la
protection de la ressource, conduit assez souvent � une d�gradation de la
stabilit�. Ce
facteur n'est en g�n�ral pas le seul � prendre en consid�ration dans
l'analyse des �v�nements, mais c'est � l'�vidence, un des plus marquants. "Les
pertes de stabilit�, qui s'accompagnent le plus souvent d'une d�gradation du
franc-bord, sont essentiellement li�es � la modernisation des �quipements
destin�s, soit � am�liorer le confort de l'�quipage, soit � am�liorer les
performances de l'appareil de propulsion ou encore la productivit� du train de
p�che Souvent
les modernisations sont motiv�es par la modification des techniques de p�che:
il faut aller p�cher plus loin, plus longtemps, plus profond. Les
m�thodes de conservation des apports changent. On embarque moins de glace et
plus d'eau douce. Les
�quipements s'all�gent sur certains points (chaluts) � taille �quivalent
mais s'alourdissent sur (treuils, moteurs... etc.). "En
fait, bien des navires de p�che ne font plus le m�tier pour lequel ils ont �t�
con�us En
d'autre temps, ils auraient �t� vendus sur le march� de l'occasion ou envoy�s
au d�chirage et remplac�s par des constructions neuves optimis�es pour les
nouvelles conditions d'exploitation. Pour
diverses raisons li�es � la r�glementation, un tel remplacement est devenu
difficile . De
ce fait les patrons-propri�taires se r�signent � les exploiter au maximum de
leurs possibilit�s et � installer sur des coques inadapt�es des �quipements
nouveaux, que ce soit en termes de motorisation, d'hydraulique d'aide
radio‑�lectrique � la navigation, de train de p�che... sans en mesurer
toutes les cons�quences en mati�re de stabilit� et / ou de franc-bord. �
cet �gard, il est symptomatique de constater dans les analyses du BEAmer que,
sur les 30 enqu�tes ayant concern�, en 2001, les navires de p�che, plus de la
moiti� avait trait � des navires de plus de 30 ans .
La plupart de ces derniers avaient �t� "modernis�s" quelques mois,
voire quelques jours avant le sinistre et il a �t� �tabli que le sinistre �tait
en partie li�e � ces modifications. "C'est
� l'�vidence une situation � laquelle on pourrait mettre un terme. Il importe d'organiser le retrait de flotte des unit�s
anciennes et / ou leur remplacement par des unit�s neuves . Encore faut-il que ce remplacement se fasse dans des
conditions coh�rentes. Reconstruire � jauge et � puissance motrice identiques
a �galement des effets pervers. On peut tr�s bien construire dans les m�mes param�tres g�om�triques
et techniques un navire nettement plus productif mais moins s�r., ce qui serait
�videmment contraire � l'effet recherch�. On peut m�me citer le cas du remplacement d'un navire par
une unit� hybride constitu�e des �quipements d'un fileyeur moderne et d'une
coque r�alis�e sur les plans d'un chalutier con�u il y a trente ans." Afin
d'obtenir une s�rie suffisamment significative du point de vue statistique, la
p�riode d'�tude porte sur les ann�es 1998 � 2001 inclus, soient 4 ann�es,
plus les �v�nements les plus r�cents du premier semestre 2002 signal�s par
le BEAmer. On trouvera
ci-apr�s la liste fournie par le BEA mer pour ces 4 ann�es, compl�t�e des
informations recueillies au fichier central des navires de p�che: num�ro
d'immatriculation, longueur, puissance de propulsion et �ge du navire. Par
ailleurs, une correction a �t� apport�e en ce qui concerne le navire PERLE
DE JADE, pour lequel aucune victime n'est signal�e alors qu'il y a eu 4
morts (le patron, son fr�re et 2 matelots polonais). Un
tableau statistique annexe r�alis� par nos soins compile toutes les
informations sans la moindre manipulation. Le
nombre moyen de navires m�tropolitains de moins de 16 m�tres au cours de ces
quatre ann�es repr�sente 83,5% du total de la flottille. Ils ne repr�sente
que 60% (57/95) du total des navires sinistr�s. Si
l'on ne retient que les sinistres pour chavirement, perte de stabilit� et
naufrage sans pr�cision, on obtient 83,5%
des navires sinistr�s pour cette cat�gorie
(20 / 24). Il n'y a donc pas de surcro�t de sinistres li� � la taille des
navires. Rien
ne vient �tayer le fait que la politique de protection de la ressource est �
l'origine du vieillissement de la flottille. La
r�duction impos�e par les POP
(plans d'orientation pluriannuels) auxquels la France a souscrit, a permis au
contraire, dans premiers temps, de remplacer les unit�s les plus anciennes par
un nombre plus restreint de navires neufs, mais dont la puissance de p�che
cumul�e �tait sensiblement sup�rieure � celle sortie de flotte, Devant
cette d�rive, les marges de man�uvre ont �t� r�duites, mais � partir de
1998 seulement. La situation pour 2001
est r�sum�e dans la circulaire 699.DPMA.ES du 22 mars 2001 D'autres
facteurs, probablement plus importants, sont � prendre en compte:
l'augmentation du co�t des navires et les faibles capacit�s d'investissement
des p�cheurs, confront�s simultan�ment � la hausse des co�ts de production
et la stagnation des revenus. Un
navire encore plus cher, mais ne pouvant pas p�cher davantage du fait de probl�mes
de ressources halieutiques, est �galement plus difficile � rentabiliser. Les
difficult�s de remboursement et �ch�ances trop lourdes incitent � la fraude,
donc � augmenter la pression sur la ressource... cercle vicieux. La
perte de stabilit� repr�sente 7%
(7/95) des causes de sinistre dans
le tableau fourni par le BEA mer. Il semble curieux de consid�rer ces 7%
comme "� l'�vidence, l'un des faits les plus
marquants". D'autant qu'aucun chiffre n�est fourni
pour �tayer cet avis. La
modification de l'appareil de propulsion ne peut pas se faire sans accord de
l'administration: centre de s�curit� des navires (notamment en ce qui concerne
la stabilit�) et service �conomique (le permis de mise de exploitation,
obligatoire pour l'armement d!un navire � la p�che ou la modification des ses
caract�ristiques, est bas� principalement sur la puissance de l'appareil
propulsif). La
recherche d'une productivit� accrue du train de p�che se traduit par une
augmentation de l'effort de p�che, donc une pression suppl�mentaire sur la
ressource de p�che, laquelle n'est pas extensible. Reconna�tre
qu'il faut aller chercher le poisson plus loin, plus longtemps, plus profond,
revient � reconna�tre qu'il y a bien un probl�me de ressources halieutiques. Admettre
une augmentation individuelle de l'effort de p�che oblige � accepter la r�duction
de la flottille en nombre. Mais qui �liminer ?! Bien s�r,
chacun a sa petite id�e sur celui qui est en trop: le chalutier, le fileyeur,
le c�tier, l'Espagnol! On
ne peut pas imputer � la r�glementation restreignant les efforts de p�che le
fait que les patrons cherchent � changer de type de p�che, puisque la
situation de blocage dans certains segments de flottille(�tablis par type de p�che
et taille des navires) ne concerne que les unit�s entrant en flotte. De
plus, le changement de segment de flotte, depuis 2001, ne peut se faire sans
l'obtention pr�alable d�un permis de mise en exploitation. Vendre
un navire sur le march� de l'occasion (il
reste donc en activit�) pour en reconstruire un autre revient �
augmenter l'effort de p�che. En
outre, s'il y a des probl�mes de s�curit� sur ce navire ancien, ils ne seront
pas gomm�s avec l'exploitation par un nouveau propri�taire On
remarque que le rapport ne s'appuie jamais sur des chiffres. De
plus, la p�riode (enqu�tes men�es en 2001) prise en consid�ration est bien
courte pour �tayer des conclusions g�n�rales, d'autant qu�il y a un d�calage
dans le temps entre les sinistres et la saisine du BEA mer. En se r�f�rant
au tableau fourni par le m�me BEA
mer pour 1998‑2001, on constate
que l'�ge moyen des navires sinistr�s est de 23 ans. Pour les accidents dus � la perte de stabilit� cette
moyenne est de 21 ans, et pour les naufrages sans pr�cision de 20 ans ! S'il
faut consid�rer comme obsol�tes des navires de moins de 25 ans... Les normes
de s�curit� en mati�re de construction � la p�che vont pas �voluer � ce
point. De
plus, les navires sont soumis � visite de s�curit� annuelle et leur
navigabilit� est appr�ci�e �galement en fonction des types de p�che effectu�s
et du rayon d'action, En guise de conclusion
Les
efforts m�ritoires effectu�s en mati�re de formation professionnelle (brevets
de conduite, sensibilisation � la s�curit� � bord, techniques de p�che,
gestion des entreprises) resteront l'arbre qui masque la for�t par rapport aux
conditions d'exploitation: nombre de jours de mer accru, nombre d'heures de
veille en augmentation constante, salaire stagnant ou en diminution. Pas
que quoi susciter les vocations. Rien
ou presque n'est remis en cause dans la pratique (l�gislation et r�glementation
n'�tant pas souvent appliqu�es): ‑
la structure individuelle de la plupart des armements, mal pr�par�s pour
supporter des co�ts de construction exorbitants et des charges partag�es avec
les seuls marins, sauf cas exceptionnels, ‑
l'absence de plans de p�che efficaces et contraignants (pourtant pr�vus par la
r�glementation communautaire sur les organisations de producteurs), ‑
le contr�le de la s�curit� des navires: les postes d'inspecteurs de la s�curit�
ouverts au concours n'attirent presque pas de candidats, faute d'attractivit�
de l'emploi, ‑
la faillite des contr�les de mani�re g�n�rale: tr�s faibles en mer hauturi�re
(sauf pour les navires battant pavillon �tranger ?), tr�s irr�guliers sur le
littoral o� les m�mes agents doivent �galement faire face aux probl�mes
grandissants de la s�curit� des navires et de la navigation de plaisance;
totalement absents hors du littoral, malgr� la suggestion faite � diff�rents
ministres en charge de la p�che et au pr�sident de la R�publique de
sensibiliser les v�t�rinaires et les gendarmes, habilit�s en la mati�re, sur
le respect des tailles minimales des principales esp�ces halieutiques maritimes
vendues sur les march�s, dans les poissonneries..., Un
calcul effectu� en mer du Nord a permis de d�terminer qu'en moyenne, chaque m�tre
carr� des bancs de p�che �tait visit� une dizaine de fois par an. Il serait
int�ressant de r�aliser ce calcul pour certaines zones du golfe de Gascogne. La
notion d'effort de p�che prendrait une dimension moins abstraite, mais
terrifiante pour la faune marine ! Avant
de crier haro sur la commission
europ�enne qui pr�conise des restrictions sur l'effort de p�che, notamment
par le biais de sorties de flotte, peut-�tre faudrait-il commencer par faire
respecter la r�glementation en vigueur et � rechercher des solutions autres
que la fuite en avant, plut�t que de pousser des marins � prendre des risques
accrus (effectifs r�duits, p�che par mauvais temps, p�che au-del� des
limites de navigation autoris�es) pour rembourser des outils difficilement
rentabilisables avec les ressources disponibles individuellement. Bien
s�r, cet avis ne concerne que l'avenir des p�cheurs, pas celui des chantiers
navals ni de certains financiers. Nota:
le
segment des navires non chalutiers de 12 � 25 m�tres est en passe d'�tre �
jour des objectifs fix�s. Seul le segment des chalutiers 0‑30 m�tres
restera en situation difficile probablement encore assez longtemps. |
Derni�re modification :24 Septembre 2006 |