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La fin du filet maillant d�rivant � germon Jusqu'au
milieu des ann�es 1980, la p�che au germon dans le Nord-Est atlantique se
pratiquait artisanalement de jour � la tra�ne ou � l'app�t vivant. La
diminution r�guli�re des prises not�e depuis plusieurs ann�es n'est que le
reflet d'un effort de p�che en d�croissance, le niveau actuel d'exploitation
semblant inf�rieur � celui correspondant au maximum de production �quilibr�e. En
1985, la flottille germoni�re fran�aise qui ne fait qu'�cr�mer une frange du
stock en remorquant ses hame�ons dans les couches d'eau tr�s superficielles
semblait vou�e � la disparition et aucune solution visant � accro�tre la
rentabilit� des navires ne pouvait �tre trouv�e, compte tenu de la
concurrence du march� du thon tropical et du germon p�ch� par ailleurs. Des
techniques de capture du germon autre que la tra�ne existent de par le monde,
notamment palangres et filets maillants Vu
les caract�ristiques des germoniers fran�ais actuels, l'ifremer a voulu �tudier
d�s1986 la possibilit� de transf�rer � cette flottille l'une de ces deux
techniques et a privil�gi� dans un premier temps les essais de filets
maillants La
p�che aux filets maillants �tudi�e en 1986 par l'ifremer montre cette
technique de p�che tr�s convaincante et rentable.
Un
filet maillant retient les poissons qui se prennent dedans. Il y a une ligne de
flotteurs en haut (ralingue de li�ge) et une ligne de lest en bas (ralingue de
plomb). Le filet est positionn� verticalement dans l'eau comme une barri�re
(figure 1). Il
capture les poissons par les ou�es et travaille de la fa�on suivante : le fil
du filet est tr�s fin et le poisson ne le voit. Quand
le poisson arrive, les mailles �tant grandes ouvertes, sa t�te passe dans
l'une d'elle, il est maill�. Si le poisson est trop petit, il passe � travers la maille et si le
poisson est trop gros, il peut faire un trou et s'en �chapper ou simplement
taper dans les mailles puis faire demi‑tour si le poisson a la bonne
taille en fonction du maillage, sa t�te passe mais pas son corps qui lui est
plus gros. C'est
un engin s�lectif, il y a diff�rents maillages en fonction du poisson qui l'on
veut p�cher. Quand le poisson essaie de se d�gager, le fil lui rentre dans la
peau, ses ou�es et ses nageoires. se prennent dans les mailles. Le
poisson reste maill� jusqu'� ce que l'on rel�ve le filet. Le poisson est
aussi captur� lorsque le filet s'enroule tour de lui. On
peut employer les filets maillants de plusieurs fa�ons, les poser sur le fond,
les installer entre le fond et la surface, les laisser flotter, on peut aussi
les laisser d�river avec le courant. Quel
que soit le type de filet consid�r�, il s'agit toujours d'une nappe de filet
rectangulaire dont la longueur peut varier de quelques dizaines � plusieurs
milliers de m�tres et la hauteur peut varier de moins d'un m�tre � une
vingtaine de m�tre et d'avantage. L'ensemble
de plusieurs filets maillants mi-bout � bout constitue une t�ssure (figure 1).
La nappe de filet est mont�e sur deux ralingues, une ralingue sup�rieure munie
de flotteurs et une ralingue inf�rieur munie de lest. Le
long des ralingues horizontales, on pr�voit en g�n�ral quelques rangs de
renfort en fil double ou en fil plus gros (lisi�re), ce type d'engin est tr�s
s�lectif car il capture les poissons en fonction du maillage du filet utilis� Quelques
exemples : le listao : de 80 �100mm l'espadon : de 300 � 330mm la sole : de 110 � 115mm le thon germon de 80 �
95 mm le merlu : de 125 � 130 mm lotte, turbot de 240 � 245 mm 2)
LES �L�MENTS QUI INFLUENCENT L'EFFICACIT� D'UN FILET MAILLANT SONT
: 1
) le fil constituant l'al�se 2)la
dimension de la maille 3)
la tension du c�t� de la maille 4) la flottabilit�
des flotteurs mont�s sur la ralingue sup�rieure 5)
le lest de la ralingue inf�rieure 6) les conditions
du milieu ou sont mouill�es les filets 2:1)
LE FIL CONSTITUANT L'AL�SE Le
fil doit �tre tr�s souple et peu visible et donc aussi clair que possible, un
fil trop fin peu ab�me le poisson en coupant la chair, ce qui diminue le prix
de vente. Il devra �tre solide � proportion du poisson recherch� ainsi que la
grandeur de la maille, le diam�tre du fil sera proportionnel � la dimension de
la maille. La couleur du fil est importante pour la capture du poisson, la nappe
devra �tre aussi peu visible que possible (la nappe de nylon mono filament
constitue l'al�se id�ale). Si un fil nylon multifilament est utilis�, il sera
teint� pour se "fondre" au milieu ou est mouiller le filet. 2:2) LA DIMENSION DE LA MAILLE Il
existe un rapport direct entre la longueur du cot� de la maille et le p�rim�tre
thoracique du poisson que l'on veut capturer. La dimension du p�rim�tre du
poisson d�pend de l'esp�ce et de la taille moyenne des poissons. L'ouverture
de la maille d�pend de la ralingue de li�ge et de la ralingue de plomb. 2:3) LA TENSION DE LA MAILLE La
nappe, d'un filet trop tendue p�chera mal (le poisson tapera dedans mais ne se
maillera pas), cet �l�ment est li� au montage de la nappe de filet sur les
ralingues, � la flottabilit� des flotteurs (pour des filets mouill�s au fond)
et au lest sur la ralingue de plomb (pour des filets mouill�s en surface). 2:4) LA FLOTTABILIT� DE LA RALINGUE
DE LI�GE Le
nombre et la dimension des flotteurs d�pendent de leur mati�re (plastique, li�ge)
mais aussi du poids de l'al�se et du lest. Pour
des filets flottants en surface, il n'y a pas d'inconv�nient � employer plus
de flotteurs qu'il n'en faut. Pour
les filets cal�s sur le fond les flotteurs vont modifier l'ouverture des
mailles, du filet. , la forme ,la hauteur du filet et la tension de la nappe Un filet maillant d�rivant entre deux eaux (filet d�rivant � germon )
doit avoir une flottabilit� diff�rente D'autres
flotteurs doivent �tre pr�vus en surface pour emp�cher le filet de couler
sous le poids du poisson. 2:5)
LA RALINGUE DE PLOMB Le
pouvoir de capture des filets maillants d�rivants peut �tre modifi� par trop
de lest ou pas assez de lest, ce qui modifie l'ouverture des mailles et la
tension de la nappe. Le
lest garnissant la ralingue de plomb, la ralingue doit �tre lest� assez
lourdement pour un filet cal� sur le fond. 2:6)
LES CONDITIONS DE MILIEU OU SONT MOUILLES Un
filet cal� sur le fond peut �tre d�form� par un courant assez fort, la nappe
verticale va prendre une courbure, ce qui va diminuer la surface de p�che du
filet, l'ouverture des mailles va �tre modifier ainsi que la tension de la
nappe, ce qui modifie la capture du poisson Un
filet maillant d�rivant va �tre soumis aux vagues et � la houle, il va �tre
secou�, donc plus visible et moins p�chant par la d�formation des mailles. 3)
FILET MAILLANT D�RIVANT A THON GERMON La
hauteur de la chute des filets est environ de vingt deux m�tres dans
l'atlantique nord‑est pour la p�che au germon. La profondeur d'immersion
varie selon l'esp�ce p�ch�e, les filets peuvent"toucher la surface ou �tre
immerg�s de un � cinq m�tres, c'est du reste le crit�re qui peut jouer sur
les prises accidentelles (ex : dauphins). La
taille des mailles se calcule scientifiquement en fonction de la taille du
poisson � capturer, cette taille s�exprime par la longueur de la fourche et
le p�rim�tre thoracique. La
taille de la maille �tir�e varie selon l'esp�ce et la taille du poisson p�ch�,
autour de 90mm (p�che au germon en France), c'est une p�che saisonni�re, elle
se pratique de mai � octobre. En g�n�ral~ les filets sont mouill�s � la
tomb�e de la nuit pour �tre relev�s au matin, la dur�e de p�che varie de
cinq heures � onze heures. 4)
DESCRIPTIF DU POISSON RECHERCHE
Le thon germon :
thunnus alalunga. On
ne trouve g�n�ralement pas le thon germon dans les eaux ou la temp�rature est
inf�rieure � quinze degr�s celcius, il se complait dans les eaux d'une
salinit� de trente‑cinq pour mille. Le germon est un excellent nageur
entreprenant de longue migration, � la recherche de nourriture pour la
reproduction, � la recherche d'une temp�rature favorable, les bancs arrivent �
parcourir 25 � 30 Km par jour et se d�placent fort rapidement m�me pendant
qu'ils s'alimentent, Ce
qui explique les changements de lieu de p�che d'une mar�e � l'autre. Le thon
germon s'alimente de crevettes c�phalopodes p�lagiques, sardines, balaou. Les
statistiques mondiales indiquent que c'est depuis quelques ann�es le deuxi�me
ou le troisi�me thons le plus p�ch� avec des prises annuelles qui se montent
a deux cent mille tonnes.
CARACTERISTIQUES Longueur : g�n�ralement
de 60 � 100 cm poids : de 4 � 15 Kg distribution : assez fr�quent dans les
eaux tropicales et subtropicales de tous les oc�ans classe : ost�ichthyens
ordre : perciformes famille : scombrid�s EXEMPLE DE NOMS FRANCAIS REGIONAUXAtlantique : Concarneau
: (thon blanc) Vend�e (longue oreille, thon aux longues ailes Bayonne
(alot) Pays
Basque :(bonita, atuna,
atumchikia, p�che blanka) M�diterran�e
: (alalonga, thoun) 5)
PRISES ACCIDENTELLES (xiph�as glad�us) L'espadon
: longueur moyenne 2 � 3,5 m,
poids moyen de 60 � 150 Kg.
Chez
l'adulte, l'�p�e atteint environ un tiers de la longueur totale, elle sert au
poisson de stabilisateur pendant la nage et d'arme pour achever ses proies. Poisson de haute mer
qui entreprend de. longues migrations alimentaires se tient g�n�ralement tout
pr�s de la surface, mais peut plonger jusqu'� 800 m�tres � la poursuite de
bancs de poissons. Prises annuelles :
environ trente quatre mille tonnes. GRANDE CASTAGNOLE OU (HIRONDELLE DE MER) (brama
raii)
Coloration : gris brun noir�tre �
reflets argent�s de 30 � 45 cm et 3 � 4 Kg suivant la latitude et suivant la
saison, on peut la rencontrer quelquefois le long des c�tes, plus souvent assez
au large, quelquefois pr�s de la surface. Principalement la nuit ou � la
saison chaude, plus g�n�ralement � partir de 100 � 800 m�tres. Elle �migre par petits bancs ou
par couples, � la recherche des eaux temp�r�es de 12 � 250 qu'elle
affectionne et peut ainsi remonter en plus ou moins grande abondance tr�s au
nord � la belle saison. Elle se nourrit de petits poissons (de c�phalopodes et
de petits crustac�s planctoniques). Distribution :
Atlantique Nord-Est. BLEU
OU "PEAU BLEUE" (carcharhinus glaucus)
Le
requin bleu se tient surtout pr�s de la surface il entreprend en �t� de
longues migrations au cours desquelles il est souvent accompagn� par le poisson
pilote. La
longueur de ces migrations d�pend de la temp�rature de l'eau dans les ann�es
de forte isolation, il p�n�tre jusqu'en mer du nord longueur : jusqu'� 4 m�tres
poids : jusqu'� 150 Kg distribution : toutes les mers chaudes du globe. 6
) LES PR�PARATIFS DE D�PART Les
pr�paratifs de d�part sont tr�s important une fois le navire appareill�,
plus question � terre avant de revenir a fin de la mar�e, sauf pour une grosse
avarie de machine ou pour la sant� d'un membre de l'�quipage. Les pr�paratifs
de d�part commence environ 10 � 15 jours avant le jour d'appareillage pr�vue. Dans un premier temps, il faut d�barquer les
chaluts;les enrouleurs, les panneaux puis embarquer les filets � thon, les
pavillons pour mettre en bout de filet, les ballons pour mettre sur les
ralingues de li�ge en suppl�ment des flotteurs en cas de grosse p�che, une
dizaine de filets de rechange sont n�cessaire en cas de casse. Pendant
ce temps, la visite annuelle de la machine est effectu� avec l'aide du m�canicien.
On installera ensuite les parcs � poisson sur l�avant du navire ainsi que les
tangons pour pratiquer la p�che au thon � la ligne apr�s avoir virer les
filets, ce qui nous sert pour la d�tection du poisson. Ensuite,
il faut faire le plein des cuves � gasoil :35 000 litres, le plein d'eau
douce 20 000 litres, faire le plein de glace 10 tonnes, embarquer les vivres
(nourriture) au dernier moment. Apr�s
cela, le navire est pr�s � appareiller pour une mar�e longue et mouvement�. 7)
LA ROUTE SUR LES ZONES DE PECHE Cinq jours de route sont n�cessaire pour rejoindre les lieux de p�che pr�vus
(dans le Nord‑Est des A�ores par environ 42� N de latitude et 21� W de
longitude). En
fin de saison, deux jours de route suffise pour rejoindre le Sud‑Est de
l'Irlande.
Les quart de route sont organis� comme suit pour
le Patron : de 8h � 12h et de 15h � 20h pour
le reste de l'�quipage, le quart est organiser en chacun deux heures.
La
journ�e, il faut finir de pr�parer le mat�riel ainsi que les lignes et les
hame�ons � thon puis interviennent les loisirs 'jeux de carte, lecture .... ).
En fin d'apr�s - midi, il faut pr�parer le repas du soir et ainsi de
suite jusqu'� arriver � environ deux jours du lieu de p�che ou l�, les
lignes sont fil�es pour d�tecter Le poisson arriv� � proximit� des lieux de p�che. Tout
l'�quipage surveille pour rep�rer les premiers bancs de germon, on veille les
oiseaux, les lignes tandis que le patron marque sur la table tra�ante les d�tections
vues au sondeur ou par l'�quipage. Une
fois la d�tection trouv�e, on attend la tomb�e de la nuit pour mouiller les
filets. Un peu avant de mouiller nous ramassons les lignes avec soins pour pas
qu'elles soit m�l� le lendemain. Nous allons ensuite nous pr�parer pour le
filage des filets. 8)
LE FILAGE
DES FILETS Il
est n�cessaire de retirer tout ce qui peut accrocher dans les filets pendant le
filage (montres, colliers, gourmettes ... ). Le
filage s'effectue par l'arri�re du navire et dans le sens du vent. Soit le
navire est vent debout remontant au vent � la vitesse de deux � quatre noeuds,
soit vent arri�re et en avant toute. Le
premier filet est muni d'un bout de cha�ne fix� sur la ralingue de plomb et un
petit ballon fix� sur la ralingue de li�ge pour emp�cher les filets de se
mettre en paquet durant la nuit. Le
filage dure en moyenne une heure trente, l'autre extr�mit� de la t�ssure est
munie d'une patte d'oie d'une vingtaine de brasses ou est amarrer la bou�e
surmont�e d'un feu clignotant qui servira de t�moins pour ne pas perdre la bou�e
pendant la nuit. La
journ�e �tant termin�, les heures de quart seront divis�s en trois jusqu'au
lendemain, un peu avant la lev�e du jour. 9)
LE QUART La
bou�e �tant munie d'un r�flecteur radar qu en cas de grain ou de brume, peut
�tre rep�rable au radar autrement le quart est effectu� visuellement avec le
feu clignotant. Si
le filage a �t� effectu� vent arri�re, faut laisser la bou�e sous le vent. Si
on a fil� bout d dans, il faut laisser la bou�e au vent sans s'en approcher de
trop pour ne pas risquer de mettre les filets dans l'h�lice. 10)
LE RELEVAGE DES FILETS Les
filets sont relev�s bout dedans et peuvent �tre relev�s par le c�t�, par
l'avant ou par l'arri�re (qui est trop difficile pour la manoeuvre et comme les
parcs � filets sont positionn�s � l'arri�re plan du navire, il n'y a pas
assez de place). Le
relevage des filets s'emploie g�n�ralement par le c�t� b�bord ou tribord du
navire. Dans tous les cas, le patron doit manoeuvrer le navire au moteur pour �viter
des efforts de traction trop important qui pourraient endommager ou rompre les
filets ou encore les mettre dans l'h�lice. Au
moment de virer (peu avant le lev�e du jour) le patron doit manoeuvrer de fa�on
� venir accoster la bou�e (la bou�e est embarqu� � bord), ensuite il doit
suivre le long des filets la patte d'oie est vir� au power - block ainsi que
les filets. Les
filets sont virer sur la table � filets pr�vue � cet effet (elle part du
vireur pour aller jusqu'� l'avant des parcs � filets). Les poissons sont d�maill�s
sur la table puis ils sont mis dans les parcs � poissons sur l'avant du navire
puis les filets sont poumaill�s dans les parcs et ainsi de suite jusqu'� la
fin de la tessure. Une fois les filets embarqu�s � bord, le poisson peut �tre
enfin travailler puis glac�s. Les
lignes peuvent �tre fil�s pour d�tecter le poisson pour le prochain filage
puis le cycle recommence jusqu'� la fin de la mar�e. 11) DISPOSITION
DE L'EQUIPAGE LORS DU FILAGE ET DU RELEVAGE Trois
membres de l'�quipage sont n�cessaire lors du filage pour veiller au bon d�roulement
de l'op�ration (un de chaque c�t� du navire et un dans les parcs). Lors
du relevage, chaque membre de l'�quipage � une place bien pr�cise. Deux
membres de l'�quipage dans les parcs pour ranger les filets et les mettre
clair, un au power‑block pour virer les filets et deux autres de chaque c�t�
de la table � filet pour d�mailler le poisson puis le patron dans la
passerelle pour effectu� la manoeuvre du navire. 12)
L�EVISCERATION DU POISSON L'�visc�ration
du poisson doit �tre fait consciencieusement pour avoir une bonne conservation
et une meilleur qualit� donc se qui am�liore le prix de commercialisation. Les
opercules sont coup�es pour permettre l'extraction des ouies et de la tripe
ensuite on coupe en partant de l'anus vers la t�te, la dimension n�cessaire
pour passer le doigt pour couper le cordon de digestion puis on peut enlever la
tripe. Le
poisson est ensuite chang� de parc pour �tre lav�.
13)
LE LAVAGE DU POISSON Le
poisson est lav� au moyen du terrillon, le poisson est positionn� sur le dos
(il faut le laver jusqu'� ce qu'il n'y ai plus de sang qui s'�coule) ensuite
le poisson est mis dans des paniers � �goutter en attendant d'�tre glac�. 14)
LE GLACAGE DU POISSON Le
gla�age se fait par deux membres de l'�quipage l'un commence � glacer dans
les compartiments avant de glaciaire et l'autre commence par l'arri�re. Deux
autres gars envoient les poissons pendant que les autres continus d'�visc�rer
et de laver. Le poisson est positionn� sur le dos dans la glace, chaque ranger
de poisson est recouvert de glace et ce jusqu'� la fin de la mar�e. 15)
PECHE AU THON A LA LIGNE
Les lignes sont filet vers, 14 heures apr�s avoir virer les filets. Le
navire est muni de deux perches (tangons) plac�es de chaque c�t� du mat, ils
sont articul�s � la base (au port, elles sont relev�es � la position
verticale, � la mer elles sont abaiss�es � l'oblique tout en demeurant � la
perpendiculaire de l'axe du navire. Les lignes sur les perches sont en partant
de l'embout premi�re,
environ 40 brasses deuxi�me,
environ 30 brasses troisi�me,
environ 20 brasses Le
grand plomb entre la premi�re et la deuxi�me et le petit plomb entre la deuxi�me
et la troisi�me n'ont pas �t� mis en place. Les
lignes fix�es sur l'arri�re du navire sont: la merde : la ligne arrive juste � la hauteur de l'eau le bonhomme : environ 15 brasses le courrier : environ 35 brasses la sabaye : environ 45 brasses Chacune
des lignes amarr�es sur les tangons est pourvue d'un h�le � bord, plus elles
sont �cart�es du navire et plus elles sont atteindre jusqu'� longues, les
lignes ext�rieures peuvent atteindre 100 m de longueur. La
ligne comporte un long avan�on de 4 � 5 brasses en nylon au bout duquel est
fix� un hame�on recouvert de crin. Cet hame�on est � deux crocs et sans
ardillon
Quand
le poisson � mordu, il faut le hisser � bord de fa�on r�guli�re pour ne pas
risquer de lui arracher la gueule et de le perdre. Le
thon est d'une grande voracit� une fois � bord, le thon est tu� � l'aide
d'un pique, puis il est saign�. La
vitesse de tra�ne est de 4 � 5 n�uds. Le
thon nage souvent pr�s de la surface et ne plonge en profondeur que par mauvais
temps froid. 16)
DESCRIPTION DU NAVIRE UTILISE (Anth�n�as)
Chalutier polyvalent construit en 1993, au chantier du Bastion des Sables d'Olonne. Longueur hors tout
: 22,90 m�tres Largeur hors tout : 7 m�tres Tirant d'eau
: 3 m�tres Cale � poisson : capacit� de 35
tonnes de thons Combustible
: 35 000 litres Eau
douce : 20 000 litres Moteur de 700 chevaux avec turbo - soufflante. De
Octobre � Mai : la p�che
aux chaluts dans le golf de Gascogne, puis dans le Nord (Sud Irlande). De
Mai � Octobre : la p�che
aux filets maillants d�rivant � germon � l'aide de filets de 50 m en
effectuant des mar�es de 14 � 28 jours. La
p�che au germon commence au mois de mai dans le Nord‑Est des A�ores et
se termine dans le Sud‑Ouest de l'Irlande au mois d'Octobre. L'�quipage
se compose de sept hommes. La vente � la cri�e CONCLUSIONLe
filet maillant d�rivant, accus� de mettre en p�ril les populations de
dauphins ; ce mode de p�che vient d��tre interdit par la communaut�
europ�enne, � la suite de diverse pressions m�diatiques et politiques. Une
d�cision lourde de cons�quences, et qui s�av�re d�pourvue de r�els
fondements scientifiques. Quel
sera l�avenir de la flottille thoni�re pour demain ? Retour � la ligne
tra�nante �. ?
Document r�alis� par M.PINSON Yves Capitaine de P�che.L.M.A.CHERBOURG. remerciement au Patron de P�che M. HUBE C�dric Les Sables d�Olonne. |
Derni�re modification :25 Ao�t 2007 |